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308-309
En tout cas, c'était plus d'un mois après cette vision du blockhaus et de la colonne de stuc, que j'ai vu ce bébé sur le quai (c'était le 8 mai — du 31 mars au 8 mai). Un minus cule bébé !
*
Dans notre cercueil humain, nous sommes « protégés » de cette Puissance-là. La Mort nous protège de la vraie Vie ! !
*
« Logiquement », quand le cercueil aura bien brûlé, restera le bébé nouveau...
*
Mais ce que je sens, c'est que ce Z final, ce mystère de la fin, est lié à une certaine conjonction mondiale. Le bébé nouveau et le changement du monde vont ensemble.
C'est peut-être cela que Mère voulait dire : « Si tu t'approches de moi, il faut faire attention, parce que mon centre est partout. » Si un point du cercueil brûle, c'est tout le cercueil mondial qui brûle !
*
Après-midi
Ce corps est en train de vivre le Secret Merveilleux, et difficile.

V

12 juin 1985

Ce n'est pas «difficile» puisque c'est toi !
Tout ce qui perçoit la «difficulté», c'est la Mort !
Tout ce qui perçoit le «danger», c'est la Mort !
Tout ce qui perçoit l'«impossibilité», c'est la Mort !
Tout ce qui perçoit la «mort», c'est la Mort !
Ce sont les derniers vestiges de la Mort.
C'est le dernier piège de la Mort.
Aujourd'hui, la dernière illusion de la Mort est tombée.
C'EST TOI!

*
Ça, c'est le « sirsâsana » complet.

14 juin 1985

Il y a 37 mois aujourd'hui que je suis dans l'opération...
*
Ma Douce vient de donner une excellente définition à l'état de l'Inde (et du monde) : « Tout tombe, mais tout reste. »
*
Comme les termites qui laissent intacte la surface extérieure.
*
Le seul espoir, c'est la formation d'un premier être nouveau qui ne se laissera pas « ravaler » ou contaminer par la pollution générale, puis qui « essaimera » et fondera le premier noyau de l'espèce nouvelle.
Mais on voit bien comme on est physiquement cerné de tous les côtés par la Barbarie montante.
*
Après-midi

Une invasion de Mère
Toutes les cellules « squeezed out » et cette Éclosion...
*
______
1. « Compressées ou écrasées et tirées au-dehors ».


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CHRONOLOGIE DES VISIONS - 1985

(Les dates réfèrent aux dates des Carnets où les
visions ci-dessous sont notées, pas toujours aux
dates des visions elles-mêmes.)


Janvier

2 janvier - La stratigraphie féline.
5 janvier - Vu « Mère en pierre » sortir d'un rocher gris, toute petite mais c'était Mère en pierre, et j'expliquais (ou on m'expliquait) : « Mère est en train de faire bouillir la Matière ». Cette pierre était chaude !
6 janvier - L'immense chaudière d'un paquebot gigantesque. Un petit bonhomme enfournait un « dernier fauteuil ». Ils avaient tout brûlé, pour aller... nulle part.
12 janvier - La « peau de bête » déchirée et arrachée.
13 janvier - Je prenais mon bain dans une baignoire pleine de lait!
14 janvier -Vision de Sujata : elle sortait de la maison de son « grand-père » et une petite tortue l'accompagnait en jouant avec elle. Cette petite tortue accompagnait Sujata de lieux en lieux et grandissait en route. (Il y avait aussi une jeune fille noire qui sortait de la même maison et accompagnait Sujata.) Tortue = immortalité.
16 janvier - C'était comme mourir et naître en même temps.
19 janvier - On dirait que les couches les plus profondes sont faites de Cruauté.
21 janvier - « Monsieur Ange ».
23 janvier - Je voulais acheter un joli cercueil !
31 janvier - Vision : un tremblement de terre sous ma chambre, mais les murs de ma chambre n'étaient pas touchés.
- Le passage est libre.

Février
2 février - Vision : je remettais à Mère tout mon paquet de Carnets.
3 février - La bouilloire.
5 février - Vision : quelqu'un vient me demander « Vous ne voulez pas faire le scénario ? » (de ma vie en Guyane). J'ai éclaté en sanglots : les millions d'images qui construisent la « tombe ».
6 février : - Debout, vêtu de blanc, répétant le Mantra, dans une vedette d'une grande puissance, couleur crème, sur une mer noire, méchante, déferlante (il y avait quelques autres personnes avec moi). Puis à l'intérieur de la vedette, vêtu d'un imperméable gris argenté : une panthère me passe sur le corps sans pouvoir me toucher. - Un volcan continu.
8 février - J'entends trois mots : « la lionne blanche ».
14 février - Le chien blanc lumineux qui vient se promener avec moi dans la forêt.
18 février - Les « tamponneurs » du passeport de la « vie », furieux : «Éteignez-moi ce Yagna».
19 février - Vision : « ma mère » voulait faire faire un « nouveau manteau » pour tous ses enfants et elle me donnait la liste de ses enfants (huit!). Ma mère et Mère se confondent souvent dans mes visions, comme si Mère était ma mère.
22 février - Une horde de gnomes méchants dans la Matière.
23 février - Vision : dans l'antre de l'araignée.
24 février - C'est le mode de naissance qui doit changer . Je cherche le chemin de la deuxième Évolution.
26 février - Vision : Nolini. Les forces qui essaient de pervertir le travail.

Mars
6 mars - Le grand être tout noir. Les escaliers de marbre en plein ciel. Le plan vert (le « Seigneur des Nations »).
8 mars -Vu une colline toute découpée qui laissait voir
d'innombrables petites stries ou stratifications lamelliformes (comme une carrière d'ardoises). Au pied de cette colline, un être très blanc, nu, d'une douzaine d'années. Un incroyable entassement de « phyllades » microscopiques. - Les « Carnets de l'Apocalypse ».
10 mars - L'essence de l'Être nouveau est née. Une trouée a été faite dans le filet noir du monde.
15 mars -La fausse Mère : « Sri Aurobindo ne voit pas bien ». La « fausse Mère des reproches vertueux ».
20 mars - Vision : je disais à Mère : « si je devais quitter la scène de ce monde, je voudrais continuer de marcher avec toi... parce que je t'aime. »
22 mars - Dans un lieu tout à fait noir, des milliers de feux rouges (comme les feux arrière d'une voiture) qui s'allument. Une nuit qui s'allume.
23 mars - L'abcès au genou qui éclate tout seul (le subconscient atavique), l'abcès atavique.
30 mars - L'incendie dans les eucalyptus à 25 m de la maison.

Avril
1er avril : - Je voulais améliorer un vieux blockhaus avec des colonnes de stuc rose ! Voix de « ma mère » : « Tu es en retard, tu fais attendre le bébé. »
2 avril : - Une acrobatie : j'avais la jambe droite par terre tandis que la jambe gauche était retournée dans le dos et passait par-dessus l'épaule, dressée vers le haut !
4 avril - Je me disposais à faire brûler mon cercueil. Un énorme avion puissant, avec un moteur central ou « œil » central rouge, atterrit et fait des manœuvres pour se mettre exactement dans l'alignement du cercueil afin de l'emporter.
7 avril - La micro-gestapo.
9 avril - C'est comme une transubstantiation !
10 avril - Dans une grotte profonde je grimpais à tâtons ces
rocs en m'accrochant à de minuscules aspérités. Comme si cette caverne était un passage et qu'après en être sorti, je devais revenir en bas. Le « mahas pathah » ?
17 avril - Au fond d'une très grande grotte, nu et très blanc. La mer monte, le bruit de tonnerre des lames qui montent.
18 avril - L'escalier qui monte à la chambre d'en haut est coupé, on avait enlevé l'escalier, et j'avais une « nouvelle chambre » en bas. Un petit tapis bleu devant cette chambre. « Il n'y a plus besoin de monter. » - Sujata voit le dieu égyptien Anubis, couleur bronze, avec des anneaux de lumière bleue qui encerclent sa tête... !
25 avril - Presque simultanément je déterre un gros crabe, genre « dormeur » et une petite tortue rose. On déterre simultanément la mort et l'immortalité ! Je tirais le « dormeur » avec une petite branche de jasmin (= pureté).

Mai
1er mai - Les « notes » du désastre.
7 mai - Une « trans-matérialisation » ?
8 mai - Le minuscule bébé très blanc, la tête pendante au bord d'un quai, comme s'il venait de débarquer. L'être nouveau ? Et moi allongé par terre, vêtu de ma cape, qui glissais sur ces dalles du quai et allais glisser dans le vide. - Le « fond de mort » dans les cellules se dissout. La mort de la mort.
30 mai - Rencontre avec Gorbatchev dans son « control room ». Il veut savoir ce que je fais, l'Œuvre, pose des questions sur l'« immortalité ». Sa femme aussi est là, elle a un rôle. Les Russes s'intéressent à l'avenir.

Juin
1er juin - Sur mon lit, je fais le « sirsâsana » (pieds en l'air, tête sur le lit, par terre). Je l'ai fait des milliers de fois, mais cette fois c'était périlleux. Un grand tronc d'arbre près de mon lit ( ! ) pour m'appuyer « au cas où »...
10 - Mère me dit : « Si tu t'approches de moi, il faut faire attention, parce que mon centre est partout. »
29 - Vision de Sujata : Mère me donne « rendez-vous au Samadhi pour faire un travail».

Juillet
7 - Je cherche, veux acheter, de nouveaux « lacets » pour mes chaussures (= corps). Ce qui lace le corps...
8 - J'ai vu la « bête de l'égout ».
10 - Les « voleurs » de la vie humaine.
24 - Extrait physiquement de la cage, des griffes de la mort. Une formidable densité comme du diamant, comme Mère vivante, solide, toute-puissante, là.
25 - Vision : un puissant avion « en vol » avec une dizaine d'êtres spéciaux tous vêtus de blanc, qui avaient un rôle directeur, comme le pouvoir exécutif de Mère. Plus rien ne résiste dans le corps, il sait que c'est Mère-Sri Aurobindo, comme si la Mort était démasquée. Une densité solide, le corps commence à entrevoir la fin du cauchemar « humain ». On a du mal à rester en équilibre sur ses jambes, comme si c'était une autre gravitation.

Août
9 -Vision: à plusieurs reprises je vois des êtres orange. Un débarquement Supramental sur la Terre.
- Un déchaînement cruel au fond, comme la vraie source de la gestapo. L'impression de toucher le Monstre. C'est pour cela que le Christ est venu, le Bouddha, Lénine, qui n'ont rien sauvé, ça grouille partout. C'est cette porte que Sri Aurobindo a ouverte et dont personne n'a voulu.
- On voudrait que Mère sorte. On ne sait pas si c'est un supplice ou si c'est miraculeux. Le plus méchant et le plus divin sont là.
- Il faut que l'opération se fasse peu à peu, sinon on ne le supporterait pas. Lentement le petit phoque s'arrache à l'agonie d'un vieux Poisson.
10 août - Vu la presqu'île sous les eaux. C'est mon adieu à ce pays que j'aime, à ma petite mère.
11 août - Vu la roue d'une voiture, dans le moyeu un oisillon rose déchiqueté vif et transpercé par les rayons de la roue. Cette voiture noire, symbole du vieux corps et de tout le système nerveux.
- Ces vagues de plomb fondu l'une après l'autre, comme si l'on arrachait tout. Mère disait : «c'est pire que de mourir».
20 août - Essayer d'amener le Divin dans la douleur de la Matière.
21 août - Vision de Sujata : Les briques sur la boue. Je sortais de la maison ancestrale d'Indira Gandhi. Le jeune Rajiv Gandhi voulait tout « réorganiser » (trente ans de pourriture) et il posait des briques sur la boue. Ils ont démoli l'âme de l'Inde, recouverte d'excréments...
23 août - Le secret pratique : le Puissant Soleil tire vers la Liberté et la vieille cage de Mensonge tire avec ses millions de nerfs.
- Coopération scientifique des Etats-Unis avec le « East block ». Leur super technologie est faite pour sauver les rats. L'Arche de Noé des rats !
24 août - Vision : La tempête de destruction. C'était comme dans ma maison. Je n'étais pas touché, ma chambre n'était pas détruite.
5 septembre - J'étais dans un océan bleu très foncé et me déplaçais à une vitesse extraordinaire sans faire un seul mouvement.
- C'est fou! On passe dans une autre Vie dans la Matière, on passe dans une autre Puissance dans la Matière, on passe... dans, je ne sais pas, mais c'est Autre Chose. Tout est extirpé du corps, on passe à travers la Toile dans... Autre Chose, une autre Vie sur la Terre et dans la Matière. Un Pouvoir fantastique — et comment on supporte « ça », on ne sait pas — il faut que tout-tout-tout soit EXTIRPÉ, tout le Mensonge, toute la Mort, toute l'Obscurité, pour pouvoir supporter Ça.
(inachevé)

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322
Il y a différentes couches (strates) de mort.
C'est la dernière.
(Chaque couche ou micro-couche de l'être a sa façon de mort particulière.)

V

29 juin 1985

Tu es la Vie, Tu es l'anti-mort.
C'est la Mort qui essaye de
SIMULER la mort.
*
J'ai passé une heure et demie ce matin à traverser le piège — le simulacre. Son dernier « truc », c'est : oh ! il faut traverser la « dernière épreuve » (!) Et elle essaye d'être aussi « convaincante » qu'elle peut !
*
Soir
Vision de Sujata
Cette nuit (du 28 au 29) Sujata voit ceci : Mère me donne «rendez-vous au Samadhi»... (pour «faire un travail»). ? ?
*
Ô Mère, Toi qui as été tant trahie, si un de tes enfants pouvait t'aider à sortir de là...
Défaire ce Mensonge.

v

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Различные слои (страты) смерти.
Это - последний.
(У каждого слоя или микро-слоя существа есть свой особенный способ смерти).

V

29 июня 1985

Ты - Жизнь, Ты - анти-смерть.
Именно Смерть пробует
ИМИТИРОВАТЬ смерть.
...
Вечер
Видение Суджаты

В эту ночь (с 28 на 29) Суджата видит: Мать мне назначает «встречу в Самадхи»(чтобы «делать работу»).??
*
О Мать, Ты, кто была настолько преданной, если бы один из твоих детей мог тебе помочь выйти оттуда...
Победить эту Ложь.

V


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74-75
Vision
(Je ne sais pas si c'est un hasard, mais cette nuit, j'ai remis tout « mon paquet » (de Carnets) à Mère. Elle me souriait avec une sorte de complicité et de malice tendre.)
*
(Lettre de L. à Sujata reçue le 2 février)
24 Janvier 1985
Sujata, quel charmant anniversaire j'ai eu ! Il semble que les télégrammes ne soient pas nécessaires vu que l'autre moyen de communication est bien plus efficace.
Dans la nuit du 6 [l'anniversaire de L.], j'ai vu Mère étendue sur son lit. Elle était si poignante et douce ! Avec ses yeux de diamant. Satprem était juste à côté de moi comme une présence. Elle disait : « En tout cas nous essayons, je ne sais pas si je réussirai, mais j'essaye la transformation. Je suis en pleine transformation. » Et je lui embrassais les mains, disant (sans mots) : « Mais tu réussiras, Mère ! si, tu réussiras ! »
On ne peut guère demander plus !
Et puis, avant ça, aux alentours de Noël, j'avais vu Satprem. C'était évidemment très lié à son travail actuel. Vous étiez allée faire des courses pour lui ou pour la maison et m'aviez chargé de veiller sur lui. (Vous étiez très forte et déterminée, presque férocement, veillant constamment sur lui.) Satprem était allongé sur son lit, dans un état assez indescriptible : vraiment ce n'était pas une forme humaine mais plutôt comme un mutant dans les douleurs d'une métamorphose. C'était à la fois effrayant et magnifique. A un moment, il avait besoin d'aller aux toilettes et je l'ai accompagné. Je le soutenais alors qu'il était assis sur les toilettes parce qu'il semblait si faible. Et là il essayait ^'extraire quelque chose de lui-même avec une telle violence et une telle détermination. Cela ressemblait presque à des convulsions. Il ne se souciait pas du tout de la situation, simplement il essayait de se débarrasser de quelque chose de toutes ses forces. Mais il ne pouvait pas. Il est retourné vers son lit, j'étais derrière lui.
En une fraction de seconde toute la « faiblesse » avait disparu et il pouvait marcher comme si de rien n'était. Il a même dit avec un brin d'humour « C'est si difficile, ce que je fais, qu'à un moment, j'ai abandonné. Je me suis dit : "Non, vraiment, ça ne peut pas durer comme ça, c'est impossible !" Et puis, tu sais, après, je me suis dit, "Oui, mais qu'est-ce que tu vas faire ? Il n'y a rien d'autre que tu puisses faire !" Alors j'ai continué. » Quelle logique, n'est-ce pas?



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128-129
Dans la forêt
Par moments, on touche bien le Secret, mais le moment d'après le secret s'est enfui. C'est comme si le corps devait sans cesse retrouver le Secret !
C'est quelque chose qui a à voir avec cette « transparence physique » d'hier. *
La question reste : est-ce qu'il n'y a pas un moment où il faut se décomposer pour se recomposer autrement (?)
Et cela tout de même, c'est un feu d'artifice... inusité.
Mère disait bien que ses atomes, comme les atomes du tapis ou de la table, étaient les mêmes, et que c'est seulement un changement dans l'ordre ou dans la disposition... Mais enfin... c'est une disposition inattendue ou inconnue.
*
Conversation avec Sujata

Le Seigneur des Nations ?

C'est quelque chose que j'ai vu il y a quand même deux ou trois mois déjà.

-Oh! il y a si longtemps!

C'était vers la fin de l'année dernière, je ne sais pas quand, je n'ai pas noté. Je n'ai pas noté parce que... c'est très occulte. Et ces choses occultes... Tu comprends, ce qui m'intéresse, ce sont les visions que j'ai pour le Travail, qui me donnent des indications sur ce que je dois faire; je suis un homme Pratique, n'est-ce pas, j'ai besoin de savoir où je mets mes pieds Alors les indications de travail, c'est bien; les choses qui Sont très occultes, comme celle-là, je les regarde, n'est-ce pas mais pour moi cela n'a pas l'intérêt vivant des visions de la Nouvelle Conscience. Mais enfin, je l'ai vu — pourquoi ai-je vu cela je n'en sais rien. Enfin c'est si clair dans ma mémoire que je peux te le décrire tel que cela s'est passé.
C'était quelque chose de très-très bizarre.
Je montais de grands escaliers, comme en plein ciel. Chaque escalier était fait comme d'une dalle en marbre, ou quoi, je ne sais pas : c'était une couleur claire. Et c'était très large, chaque marche avait au moins vingt mètres de large et quatre ou cinq mètres de profondeur. Et ça montait-montait, il y en avait des quantités; c'était tenu, je ne sais pas par quoi, et ils semblaient monter comme en plein ciel. Et c'était bordé (je cherchais le nom dans un dictionnaire tout à l'heure), c'était bordé par des espèces de poteaux de bois, un peu comme ce que l'on voit dans... (je n'ai pas retrouvé dans le dictionnaire, malheureusement) un peu comme ce que l'on voit dans certains temples chinois ou japonais : ils ont des espèces de piliers qui bordent leurs temples, souvent, des piliers de bois au sommet desquels il y a un autre morceau de bois qui vient se joindre. Je ne sais pas exactement, c'était un peu comme cela*.

-Oui, à Rangoon, je crois, il y a un temple très connu...

Mais simplement les poteaux étaient là : ils ne soutenaient rien du tout.

-Oh!

Ils étaient comme une décoration, ou quoi, je n'en sais rien. Et ce n'était pas sur chaque marche : c'était de loin en loin et ça montait — ces espèces de grands, énormes gradins montaient-montaient. Puis il y avait un palier, et puis ça remontait-montait encore. Et tout cela dans une espèce de ciel et d'atmosphère... très étranges, qui me donnait une impression himalayenne ou tibétaine, ou chinoise (ou japonaise, mais peut-être plutôt chinoise), tibétaine, ou quoi.
______
* Le nom exact est Torii. Mais au lieu d'un portique avec un poteau de chaque côté, il y avait un seul poteau, de loin en loin, toujours du côté droit des marches (en montant).
C'était très beau, tu comprends, mais comme peut l'être la beauté chinoise ou japonaise, qui est une beauté glacée — c'est très beau, mais il y a quelque chose de glacé dans cette beauté. C'est très nu : simplement ces grandes dalles qui montaient-montaient, et puis, de loin en loin, ces espèces de piliers de bois sculpté (ou pas — à peine, même pas); en haut du pilier il y avait comme un autre morceau de bois qui venait se fixer — je ne pourrais pas le décrire. Mais c'était surtout très haut, très haut, et cette atmosphère, vraiment si étrange.
Puis je suis arrivé quelque part. Je ne peux même pas dire que j'aie vu une maison ou quoi que ce soit : tout d'un coup j'étais là, et il y avait devant moi un grand être, très grand être, tout vêtu de noir (comme une toge de magistrat, ou quoi) il était entièrement vêtu de noir. Il était très grand : il avait peut-être, je ne sais pas, trois mètres de haut ; entre 2 m 50 et 3 m de haut. Très grand être, qui avait un air assez maigre. Mais moi, j'étais tout petit, n'est-ce pas, à côté de cela. Et je ne peux pas dire que je voyais vraiment clairement son visage.
Alors ce qui m'est resté... (Et je ne peux même pas dire que j'avais une sensation quelconque : cela se déroulait comme naturellement; je ne peux pas dire que j'avais un sentiment, une sensation ou quoi, c'était comme quelque chose qui se déroulait naturellement.) Puis je lui ai remis dans la main un Agenda, rouge. D'où est sorti cet Agenda? je n'en sais rien — je lui ai remis dans la main cet Agenda, rouge. Il l'a pris, sans le regarder, et il l'a mis sur une étagère qui se trouvait là, en haut. Une étagère. Sans le regarder. Et puis, il m'a montré un plan : c'était comme un tableau, un tableau rectangulaire qui avait peut-être... (les proportions sont difficiles à dire parce que cet homme était si grand que... — cet « homme » ou cet être était si grand que c'est difficile à dire), mais peut-être que cela avait 20 centimètres de large sur 15 centimètres de haut, je ne sais pas, et c'était collé (collé ou dessiné) sur un fond blanc qui encadrait la chose. Et c'était tout en vert : il y avait différentes nuances de vert, mais surtout un vert verdâtre, glauque, tu sais, et puis quelques autres touches de vert.
Et c'était ça qu'il me montrait.
L'Agenda, il l'a pris, il l'a flanqué — pas « flanqué » : simplement comme si cela ne l'intéressait pas du tout, n'est-ce pas...

-Oui.

Il l'a mis tout de suite sur un rayon (je ne sais pas si c'était une bibliothèque, ou quoi, mais comme c'était très haut, j'ai vu sa main qui posait ça là), puis il me montrait son plan.
Ça, c'était la chose intéressante.
Et à ce moment-là, tout a été coupé.

-Mais alors, qu'est-ce que c'était que ce plan vert? Il n'a pas pu expliquer pourquoi il vous le montrait et de quoi il s'agissait?

Non il ne m'a pas expliqué, il m'a simplement... On a été interrompus.
Ce que j'ai compris après, c'est que l'Agenda, n'est-ce pas, c'est quelque chose dont il ne voulait pas ; mais il a un plan à lui.

-Oui. Ça, c'est clair.

Il a un plan à lui — un plan pour le monde, pour l'évolution du monde; il a son idée à lui. Et c'est cela qu'il voulait me montrer. Ce doit être un grand Être d'un plan mental quelconque, un Asoura probablement.

-Est-ce qu'il avait un chapeau sur la tête ?

J'ai eu l'impression. J'ai eu l'« impression » parce que, vraiment, je n'arrivais pas à voir distinctement son visage : il y avait le fait qu'il était tellement plus haut que moi, n'est-ce pas, mais en effet il devait avoir un truc noir quelconque,

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132-135
peut-être comme... pas pointu, mais légèrement comme une cape avec une légère pointe peut-être.

-Oui. Oui.

Je te le décris très mal. Quelque chose qui collait sur sa tête, qui montait de derrière, n'est-ce pas, et puis c'était... peut-être comme une légère pointe.

-Oui. Et il était blanc de peau ?

Il me donnait cette impression, oui. Je n'avais pas une sensation particulière qu'il fût chinois ou japonais ou quoi, je ne pourrais pas dire.

-Pas occidental?

Il donnait plutôt une sensation comme cela, dans les blancs... mais je ne peux pas dire exactement. Tu as senti quelque chose ?

-Non, ça m'a rappelé ce que j'avais vu il y a des années et des années : j'avais rencontré un être comme cela, qui était habillé tout en noir, avec un chapeau justement. Moi, je l'avais pris pour un magicien, cet être-là (à l'époque, j'étais très jeune, je ne comprenais pas). Il voulait nuire aux jeunes filles; et moi, je protestais, je voulais protéger les jeunes filles, n'est-ce pas. Mère était là, puis elle était partie. Et je ne sais pas, je me suis trouvée avec un « koudja » [gargoulette]; il y avait de l'eau, et puis un verre en laiton; j'ai pris de l'eau dans le verre, et l'ai jetée sur cet homme (parce qu'il voulait nuire). J'étais toute seule, je n'avais pas d'arme, rien : j'ai jeté l'eau. Et à ce moment, le verre même est parti de ma main pour se jeter sur lui ! Il était furieux, alors ! fou furieux, vraiment; il voulait absolument {comment dire?) me faire du mal. Et juste à ce moment, j'ai senti une grande Présence derrière moi —et c'était Mère, lit lui aussi m'a jeté un couteau ou quelque chose, mais cela s'est arrêté, parce que, à ce moment, j'ai vu une lumière toute blanche devant moi qui me protégeait : c'était comme un mur de lumière, vous comprenez ? Et donc ce qu'il a jeté n'a pas pu traverser. Et votre description me rappelle beaucoup cet homme. Mais peut-être que c'est dans la lignée ? vous comprenez, pas le même être.

Oui. Parce que l'être dont tu parles, ça a l'air d'être quelque chose quand même de petit.

-Plus petit. Il était plus petit de taille, aussi.

Oui. Tandis que cela, ça m'a l'air d'être quelque chose qui est vraiment très haut et très...

-Oui. C'est le grand Maître.

Un grand Maître ou un grand Asoura qui était là. Pas un magicien, pas un type qui s'occupe des jeunes filles mais un type qui s'occupe du monde, et puis qui a son plan à lui — et justement il ne veut pas de l'Agenda. Il veut... il a un autre Plan. Et c'est vert — c'est tout, vert, verdâtre.
Cet Agenda, il était brillant.

-Comme un joyau !

C'est l'Agenda, n'est-ce pas. Il l'a posé là sur un rayon, sans même le regarder.
Mais cet être-là, ce grand-grand Être, ne me donnait pas une sensation spécialement chinoise ou... Tu sais, ils sont... ils sont d'aucun pays, probablement.
Tout cela a l'air d'être dans un monde mental, des êtres qui...

-Qui jouent.

Qui jouent et qui voudraient bien détruire — pas détruire mais...

-Pervertir.

Pervertir l'Œuvre de Mère et de Sri Aurobindo dans la conscience mentale.

-Oui. Oui, voilà.

C'est comme cet être que Mère a vu qui voulait faire une fausse religion de Sri Aurobindo, un être cruel et... J'ai l'impression que tout cela, c'est ce monde-là.
Mais cela se passait simplement en tout cas : moi, je lui donnais l'Agenda, et puis il me montrait son plan.
(silence)
Mais c'est sur un plan où, tu comprends, les petites réactions humaines habituelles n'existent pas : les choses sont vues en grand, et il n'y a pas de...

-Tout est neutre.

Oui, tout est neutre : tout est neutre, on voit les choses, on regarde. Pourquoi on les voit? — c'est une autre question. Évidemment, je voulais lui coller l'Agenda dans les mains; et évidemment, il me montrait qu'il avait un autre plan.

-Oui. Rien n'est resté de ce plan, sauf les couleurs?

Non, c'était simplement un tableau.

-Un tableau — oh !

Pas encadré : il était sur un carton blanc, n'est-ce pas, comme cela, de la taille d'un oreiller, peut-être ( ! ). Un carton blanc, et il y avait au milieu ce dessin rectangulaire — ce n'était pas un dessin : c'étaient des couleurs, et tout était dans les verdâtre, avec des louches d'un vert plus clair. Je ne peux pas dire que je voyais des formes particulières (remarque, cela a été si hâtif que je n'ai pas eu le temps de voir grand-chose). Ce qui m'est resté, c'est la couleur, et puis ce tableau.

-Oui.

Il l'avait comme sur une table devant lui. Et il me le montrait. Il y avait l'Agenda bien rouge, dans son rouge flamboyant, et puis il y avait ce truc vert. C'était son Agenda à lui, probablement !

-Ce n'était pas l'Amour Divin.

Ah ! non, sûrement pas.
Mais c'était surtout cette impression quand je montais, là, vers cet endroit (je n'ai pas vu l'endroit parce que tout d'un coup, je me suis trouvé en présence de...)

-Cet Être.

De cet Être.
Mais là, ces escaliers, avec, de loin en loin, ces piliers, c'était à la fois très beau et très... bizarre, tu sais, mais dans le sens de glacé, un peu... étrange. Ça avait une grande beauté, en fait, ces grandes marches qui montaient-mon-taient.

-Vous avez pris un escalier quelconque pour monter, ou vous montiez ces marches ?

Je montais ces grandes marches, je te dis, comme en plein ciel. C'était à la fois très beau et très bizarre. Cela donnait une sensation, ou tibétaine ou chinoise, ou quoi? cela avait la qualité de cette beauté, de leur beauté asiatique, ou chinoise, qui est très belle — c'est très beau, tout ce qu'ils font.

-Oui.

Mais cela a je ne sais quoi qui vous laisse un peu de froid dans le dos.

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136-137
(silence)

Alors je me demande ce que ces êtres-là fabriquent.
Ils ont un plan, évidemment.
Et il y a un certain nombre d'olibrius maléfiques qui... — de grands olibrius ( ! ) maléfiques qui voudraient bien pervertir l'Œuvre.

(silence)

Évidemment, chez les Chinois ou Japonais, il n'y a pas beaucoup d'âme — pas beaucoup d'âme. C'est pour cela que... c'est un lieu favori des asouras. Mais ils aiment la grande intelligence, n'est-ce pas, ils jouent avec cela — et ils sont intelligents.
C'est tout ce que j'ai à dire.
Peut-être que c'est bien que...

-Que ce soit noté.

Oui, que ce soit noté mais garde-le à l'état de cassette, parce que matérialiser trop ces choses, ce n'est pas si bien. Même d'en avoir parlé, je ne suis pas sûr que ce soit si bon.
Enfin peut-être fallait-il que ce soit dit.

-Oui.
C'est étrange que vous me parliez maintenant, parce que j'ai terminé mon deuxième livre, c'est expédié [Les Chroniques de Mère]; et maintenant je vais me mettre dans le troisième : c'est l'occultisme, c'est Théon qui vient. Alors c'est étrange, le concours...


Mais Théon... Il y avait un côté de lumière dans Théon, tout de même.

-Oh ! certainement.

Et puis, il avait près de lui cette Aima, qui avait certaine-mentune âme; alors cela veul dire que Théon, évidemment il était un peu entre deux mondes, mais... il y avait une lumière quand même, tu comprends. Tandis que ces êtres là, c'est très glacé. C'est de l'intelligence, de la grande intel ligence, mais...

-Tout froid.

C'est très froid.
C'est plutôt maléfique.

-Qui veut régner.

Ils veulent régner, il n'y a aucun doute. Ils veulent être ils sont d'ailleurs, en fait ils sont les Maîtres de la Terre. Ce sont eux qui régnent. Évidemment s'ils peuvent trouver des instruments humains pour leur servir de... de petits pantins ils sont heureux.
Bon, je crois qu'il n'y a rien d'autre à dire.
P.S. En fait, je crois bien que ce grand Être tout noir est celui que Mère appelait le « Seigneur des Nations ».

V

7 mars 1985

Je ne peux pas croire ni même imaginer que ce corps va se transformer, mais sa prière secrète, constante : si seule-ment il y avait un coin de Matière assez pur, assez donné pour que Mère puisse poser ses pas sur la Terre et changer ce règne terrible... Si ce corps pouvait l'appeler assez fort pour qu'Elle vienne... Si cette Matière était assez fort rente pour La laisser passer... Un coin pur ! pur !

Après-midi

Ça y est ! je crois que le corps a attrapé le « truc »_ Cela semble à la fois très périlleux et très merveilleux oh ! une Merveille !... périlleuse.

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162 и далее
Je me souviens tellement et si souvent de Mère : « le Seigneur n'est pas un Pontife ». C'est comme une clef pour moi.
*
Après-midi
Tout est tellement incompréhensible et...
*
Soir
On a l'impression de ne dire que des bêtises et de mettre des mots ou des spéculations sur un phénomène qui est aussi incompréhensible que l'oiseau pour l'hippocampe. Je devrais me taire. Tout ce que l'on peut faire, c'est subir, se donner. Et si quelque chose se produit, on verra bien ! Et d'ailleurs, l'hippocampe ne peut même pas voir l'oiseau — et comment un oiseau pourrait-il sortir du ventre d'un hippocampe !
Bien que, quelquefois, je me dise que Mère pourrait sortir de la tombe par le lotus de mon cœur...

V

18 mars 1985

TOI, TU ES.

Quelque chose d'inimaginable et de formidablement SIMPLE.
*
Ça change tout le « problème » de la transformation.
*
Quand la « thermodynamique » devient tout à fait impossible et problématique, alors... TU ES.
Et ce n'est plus impossible et ce n'est plus problématique.
Le « problème », c'est le problème du Mensonge.
Le problème, c'est de ce côté-ci de la tombe.
*
Après-midi
C'est comme si l'on était perpétuellement en train de se désintégrer à une température folle, et puis ça ne se désintègre pas, comme un miracle de seconde en seconde. Et ça continue, et ça continue.
On ne sait pas si c'est une torture ou un miracle divin.
À Toi, à Toi, à Toi
Pour Toi, pour Toi, pour Toi
C'est Toi, c'est Toi, c'est Toi...

V

20 mars 1985

Cette nuit, je disais à Mère avec une intensité qui m'a réveillé : « Si je devais quitter la scène de ce monde, je voudrais continuer de marcher avec toi... parce que je T'aime. » Il y a eu une lumière dorée et je me suis réveillé.
*
Je suis prêt à vivre, je suis prêt à mourir, je suis prêt à me désintégrer, je suis prêt à me transformer — je suis prêt à ce qu'ils veulent, pourvu que ce soit ce qu'ils veulent et que cette Terre soit changée.
*
Soir
Il y a quelque chose dans mon corps qui sent et dit : c'est tellement terrible ! et en même temps, il y a quelque chose qui sent et dit : c'est tellement merveilleux !
Il y a quelque chose qui sent très concrètement : ça se désintègre, et en même temps il y a quelque chose qui sent : Mère émerge.
Et ça continue de seconde en seconde.

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18 марта 1985 года

ТЫ, ТЫ ЕСТЬ.

Что-то невероятное и потрясающе ПРОСТОЕ.
*
Это меняет всю "проблему" трансформации.
*
Когда "термодинамика" становится абсолютно невозможной и проблематичной, тогда... ТЫ ЕСТЬ.
И это не невозможно больше и это не проблематично больше.
"Проблема" - это проблема Лжи.
Проблема - с этой стороны могилы.
*
После полудня

Как если бы постоянно собирались распасться в безумной температуре, и затем это не распадается, как чудо из секунды в секунду. И это продолжается и продолжается.
Не знаем, пытка это или божественное чудо.
Тебе, Тебе, Тебе
Для Тебя, для Тебя, для Тебя
Это - Ты, это - Ты, это - Ты...

V

20 марта 1985 года

В эту ночь я говорил Матери с интенсивностью, которая меня разбудила: «Если я должен оставить сцену этого мира, я хотел бы продолжить идти с Тобой, потому что я Тебя люблю.» Был позолоченный свет, и я проснулся.
*
Я готов жить, я готов умереть, я готов распасться, я готов трансформироваться - я готов к тому, что они хотят, лишь бы только это было тем, что они хотят и лишь бы только эта Земля изменилась.
*
Вечер
Что-то в моем теле, которое чувствует и говорит: это настолько ужасно! и в то же самое время что-то, что чувствует и говорит: это настолько чудесно!
Что-то, что чувствует очень конкретно: это распадается, и в то же самое время что-то, что чувствует: Мать появляется.
И это длится из секунды в секунду.


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508 и далее
J'ai cru entendre :
Stand up and fight [Debout et lutte].
*
Donc, c'est clair.
Tu passes ou tu casses.
*
On ira jusqu'au bout.
*
Soir
C'est tout à fait fou cette marée de plomb qui monte depuis le bout des pieds et traverse ces milliards de nerfs jusqu'à travers le cerveau.
C'est possible seulement parce qu'il y a un Toi absolu — ou plutôt parce que C'EST TOI.
*
Maintenant je me souviens de cette vision que j'ai eue il y a un an ou deux1, où l'on me disait : « Tu vas subir une opération pour te changer en le fils de Mère. Mais pour cela, il faut que tu sois TRÈS IMMOBILE. » Et on me montrait le fils de Mère (A.M.) étendu par terre comme mort.
Il faut être « comme mort ».
Le moindre mouvement ou la moindre réaction, contraction, ferait tout sauter.
Je suis convaincu maintenant que ces difficultés nerveuses font partie du processus.
Il faut aller jusqu'au bout.
Ce matin, j'ai cru que je ne pouvais plus. Et puis il m'a semblé entendre cette voix.
*
(N'est-ce pas, ce que personne ne peut comprendre, c'est ce grouillement de voix mortelles, perverses, qui revêtent tous les tons « spirituels », qui se servent de tout pour le tourner en leur maléfice insidieux — et ce grouillement ne
_____
1. Voir Carnets 4, 10 mai 1984. 508

cessait — cesse de dire « Tu ne fais pas la Volonté Divine, sinon tu n'aurais pas mal, tu ne fais pas ce que tu devrais, tu n'es pas soumis à la Loi, tu as une ambition démesurée, c'est ton ego, ou c'est ton atavisme et tel défaut et tel autre défaut — voyons, tu vois bien ! » Alors on a envie de s'écrouler sous ce déluge sournois et méchant, d'autant plus que l'on ne sait rien de ce que l'on fait ni où l'on va ni si l'on fait bien ou mal. Alors ce « stand up and fight » était comme une rassurance divine : vas-y !)
P.S. Je note aussi que ce grouillement méchant a pris des proportions exaspérées et harcelantes (avec des détails personnels que je ne dirai pas) depuis ma rencontre avec ce Tantrique. Et ce ne sont pas seulement des « voix » : ce sont des forces. Certaines ressemblent à de micro-polypes noir-violet (d'un violet presque noir) avec des tentacules —je les ai vus. Ou plutôt je les ai crachés (avec du sang)...
Si les hommes savaient tout ce qui grouille et domine leur « vie », ils seraient épouvantés.
C'est l'a-p-o-c-a-l-y-p-s-e — ça sort.

v

Nuit du 11-12 novembre 1985

Vision

Vu un débarquement des forces du Nouveau Monde sur la Terre.
(j'ai raconté à Sujata)

Conversation avec Sujata

Le débarquement des forces
du Nouveau Monde sur la terre.
Kâlî Pouja

J'ai l'impression que ça a un sens général. Tu comprends, CARNETS D'UNE APOCALYPSE
quand on voit les choses, toujours ça a l'air tout naturel C'est après qu'on se dit : mais peut-être que ça a plus d'im-portance que je ne le pensais?... C'était cette nuit. Nous sommes le 12?

-Nous sommes le 12. C'est-à-dire la nuit du 11 au 12.

Je devais me trouver à bord d'un grand bateau de guerre, comme sont les bateaux de guerre, c'est-à-dire, tu sais, ils sont de couleur grise. Enfin je ne sais pas comment sont les marines du monde, mais en général ces grands cuirassés, par exemple, cela a une couleur grise, un gris assez foncé.
Il y a d'abord eu quelque chose, tout en haut, comme dans la chambre du commandant (ce n'était pas un commandant c'était un amiral); c'était comme dans son appartement privé, tout en haut du grand cuirassé. Mais alors de cela, je n'ai aucun souvenir — sauf que c'était une atmosphère d'un grand silence.

-Silence ?

Quelque chose comme un silence, comme il n'en existe pas dans le monde, n'est-ce pas (rien n'est jamais silencieux ici). C'est le seul souvenir que j'ai : c'est cet amiral, que je ne pourrais pas décrire : un amiral très silencieux, et dans un endroit extrêmement silencieux. Je te dis, comme rien n'est silencieux : ici, le silence, c'est simplement qu'il n'y a pas de bruit !
Je n'ai pas conservé de souvenir de cette scène-là, mais après, je suis descendu dans ce grand cuirassé, n'est-ce pas, ce grand bateau. Et alors, il y avait des hommes habillés en bleu, un bleu assez clair (tu sais, un bleu dans lequel il y a un peu de blanc, comme des microscopiques points blancs; alors juste à une certaine distance, on ne voit pas de points : on voit que c'est un bleu un peu... pas foncé, n'est-ce pas). Ils étaient tous rangés dans un ordre impeccable, comme en rang, comme des rangs... comme des gradins superposés.
Je te dis ce que j'ai vu seulement : j'ai vu qu'il y avait peut-être une centaine d'hommes qui étaient là...je ne sais pas, il y en avait peut-être plus. Un ordre, une propreté, un silence — c'était impeccable. Ils étaient tous vêtus de bleu, ils n'avaient aucune arme, mais ils avaient tous (je ne sais pas pourquoi ce détail m'a frappé), ils avaient tous un mouchoir bleu foncé, alors très foncé — un vrai bleu, bleu foncé — dans leur poche, tu sais, qui dépassait, comme cela (geste à la poitrine). Et ça... il n'y avait aucune arme à bord de ce bateau de guerre, et ce mouchoir bleu foncé me semblait avoir un sens très... très significatif : comme si c'était leur arme, en quelque sorte.
Il y avait peut-être une centaine de ces hommes (j'en ai vu en tout cas peut-être une centaine — ils étaient nombreux), un ordre impeccable — propreté, silence : cela donnait l'impression d'une organisation impeccable.
Il y avait aussi comme un rang où il y avait des gens qui étaient vêtus de blanc, qui étaient blancs (je ne pourrais pas très bien décrire). Ceux-là me semblaient beaucoup plus libres, si je puis dire : n'est-ce pas, ils n'étaient pas en rang comme des soldats, si tu veux, ils étaient... Il devait y avoir peut-être une dizaine de personnes. Cela me semblait moins... plus libre, si tu veux, ou plus... plus indépendant, en quelque sorte, que tous ces soldats — qui n'avaient aucune arme : c'étaient des soldats sans arme; ils avaient simplement cet uniforme d'un bleu un peu... pas très clair, mais un peu clair — comme le bleu des « blue jeans » par exemple, tu vois, un peu comme cela. Ce genre de bleu. Et cette pochette — ce qu'on appelle une pochette — ce mouchoir, d'un bleu très foncé. Et ça, ils avaient tous cela. Ils étaient parfaitement organisés, c'était un ordre impeccable : ils avaient tous ce mouchoir bleu foncé. Et il y avait simplement peut-être une dizaine de ces êtres blancs qui étaient un peu à part. Je ne sais pas ce qu'étaient ces êtres blancs, je ne me rends pas compte.

-Ni leur fonctionnement?


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