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ссылка на сообщение  Отправлено: 12.06.10 21:45. Заголовок: Сатпрем 5 том Другие страницы


308-309
En tout cas, c'était plus d'un mois après cette vision du blockhaus et de la colonne de stuc, que j'ai vu ce bébé sur le quai (c'était le 8 mai — du 31 mars au 8 mai). Un minus cule bébé !
*
Dans notre cercueil humain, nous sommes « protégés » de cette Puissance-là. La Mort nous protège de la vraie Vie ! !
*
« Logiquement », quand le cercueil aura bien brûlé, restera le bébé nouveau...
*
Mais ce que je sens, c'est que ce Z final, ce mystère de la fin, est lié à une certaine conjonction mondiale. Le bébé nouveau et le changement du monde vont ensemble.
C'est peut-être cela que Mère voulait dire : « Si tu t'approches de moi, il faut faire attention, parce que mon centre est partout. » Si un point du cercueil brûle, c'est tout le cercueil mondial qui brûle !
*
Après-midi
Ce corps est en train de vivre le Secret Merveilleux, et difficile.

V

12 juin 1985

Ce n'est pas «difficile» puisque c'est toi !
Tout ce qui perçoit la «difficulté», c'est la Mort !
Tout ce qui perçoit le «danger», c'est la Mort !
Tout ce qui perçoit l'«impossibilité», c'est la Mort !
Tout ce qui perçoit la «mort», c'est la Mort !
Ce sont les derniers vestiges de la Mort.
C'est le dernier piège de la Mort.
Aujourd'hui, la dernière illusion de la Mort est tombée.
C'EST TOI!

*
Ça, c'est le « sirsâsana » complet.

14 juin 1985

Il y a 37 mois aujourd'hui que je suis dans l'opération...
*
Ma Douce vient de donner une excellente définition à l'état de l'Inde (et du monde) : « Tout tombe, mais tout reste. »
*
Comme les termites qui laissent intacte la surface extérieure.
*
Le seul espoir, c'est la formation d'un premier être nouveau qui ne se laissera pas « ravaler » ou contaminer par la pollution générale, puis qui « essaimera » et fondera le premier noyau de l'espèce nouvelle.
Mais on voit bien comme on est physiquement cerné de tous les côtés par la Barbarie montante.
*
Après-midi

Une invasion de Mère
Toutes les cellules « squeezed out » et cette Éclosion...
*
______
1. « Compressées ou écrasées et tirées au-dehors ».


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Сообщение: 1290
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ссылка на сообщение  Отправлено: 12.06.10 22:17. Заголовок: 12 июня 1985 Это не..


12 июня 1985

Это не "трудно", потому что это - ты!
Все то, что ощущает "трудность", это - Смерть!
Все то, что ощущает "опасность", это - Смерть!
Все то, что ощущает "невозможность", это - Смерть!
Все то, что ощущает "смерть", это - Смерть!
Это - последние следы Смерти.
Это - последний подводный камень Смерти.
Сегодня последняя иллюзия Смерти упала.

ЭТО ТЫ!

14 июня 1985

Сегодня 37 месяцев с того дня, как я дал согласие на эту операцию...
*
Моя Douce дала только что превосходное определение состояния Индии (и мира): «Все падает, но все остается.»
*
Как термиты, которые оставляют нетронутой внешнюю поверхность.
*
Единственная надежда, это - появление первого нового существа, которое не позволит себя "проглотить" или заразить общим загрязнением, которое затем будет множиться и создаст первое ядро нового вида.
Но мы хорошо видим, как физически окружены со всех сторон поднимающимся Варварством.




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Сообщение: 1291
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ссылка на сообщение  Отправлено: 13.06.10 14:40. Заголовок: 111-114 Toujours, la..


111-114
Toujours, la Douleur a allumé plus de feu en moi.
*
C'est pour cela, et pour comprendre cela, que je suis allé dans l'antre de l'araignée. Maintenant je comprends. Les compréhensions sont pénibles.
*
Conversation avec Sujata
Ce n'est pas très intéressant... C'est quand même quelque chose que l'on m'a montré. Comme je ne m'intéresse pas du tout aux affaires de l'Ashram, ce doit être quelque chose qu'on a voulu me dire, pour me montrer.
Je me suis trouvé dans un endroit, et tout d'un coup, j'ai vu Nolini*. Il était moins... il était plus jeune que ces dernières années, n'est-ce pas. Mais parfaitement lui-même : souriant, comme ça. Il souriait — il souriait. Je l'ai regardé... Et tu sais, c'est comme un masque de sourire, c'est-à-dire que, par derrière, tu ne rencontres rien...

(Sujata :) Oui, oui.

Tu comprends?
Ça avait l'air « gentil », n'est-ce pas, et puis c'était seulement une espèce de masque de sourire — derrière, il n'y avait rien.
Et alors, je lui ai dit quelque chose très fortement, qui est resté clair dans ma conscience, et que j'ai noté la nuit même. Je lui ai dit : « OÙ est la Vérité dans votre cœur, si vous ne pouvez pas voir la Vérité qui est dans MON cœur ? »
(silence)
Tu sens quelque chose, tu comprends quelque chose ?
_____
* Rappelons que Nolini est décédé un an plus tôt, en février 1984 (le 7 février).

Ce qui me paraît certain, c'est que là, n'est-ce pas, il y a beaucoup de forces de Mensonge qui prennent le visage des gens.

Et de Mère.

J'avais dit, une fois, à Mère, avoir vu une « fausse Mère » vous vous souvenez ? Et Mère savait. Et Mère elle-même elle a vu un faux Sri Aurobindo, n'est-ce pas. Alors...

Qu'est-ce que tu veux dire ?

Je ne sais pas... N'est-ce pas, dans les gens normaux comme cela, dans la vie quotidienne, ces forces ne sont pas attirées de cette façon. LA où il y avait un essai de Vérité, pour établir quelque chose de vrai, alors c'est là où elles se précipitent pour...

Pour détruire, pour pervertir.

Pour pervertir, surtout.

Il y a des choses « charmantes » qui se passent — qui n'ont pas cessé de se passer — depuis le départ de Mère.
Et qu'est-ce que fabriquent ces forces ?

Moi, je trouve que maintenant... ces gens là-bas, n'est-ce pas, sont tellement loin et derrière et poussiéreux, que les forces...

Ne s'intéressent plus à eux.

Oui. Mais vous voyez, il doit y avoir encore quelque chose.

Mais peut-être pas, ma Douce, peut-être que... Parce que pendant très longtemps et jusqu'à sa mort jusqu'à la mort de Nolini, je me suis posé la question : mais enfin, quoi, Nolini? Qui est Nolini? J'ai toujours donné, malgré ce que j'ai vu par deux fois, j'ai toujours donné le bénéfice du doute ; je me disais : peut-être qu'il sert quelque chose? peut-être qu'il essaie quelque chose? une transformation ou quoi... J'ai toujours eu un doute, tu comprends. Alors peut-être qu'on est venu m'« éclaircir » le doute ! en me disant : « Tu vois, c'est comme ça. » Parce que l'Ashram actuel, ce sont des fantômes, il sont poussiéreux, comme tu dis.
Enfin, on ne sait jamais, ma Douce, tu sais. On ne sait jamais. Ces forces ont l'art de s'enterrer et puis de réapparaître.
Voilà, c'est tout. Pas la peine de s'embrouiller la tête davantage avec ces gens.

Je me souviens, pendant qu 'il était là, vivant, combien de fois vous disiez : « Mais est-ce que lui, il fait un travail de transformation physique ? »

Oui, je me souviens.

Combien de fois... et vous étiez le seul, d'ailleurs : pas tous ces gens qui soi-disant « adorent » Nolini, pas du tout. Mais vous, de loin, vous disiez toujours...

Mais tu sais, j'ai toujours tendance à donner le bénéfice du doute aux gens — et à me donner tort à moi-même d'ailleurs ! Je suis toujours... je veux avoir confiance le plus longtemps possible !
Je suis très bête, tu sais, il en faut beaucoup pour que je croie en mal des gens...

(Riant) Ça fait mal de croire au mal des gens !

Oui, j'ai beaucoup de mal à croire à la méchanceté. Enfin...
Il n'y a que le regard de l'âme qui peut traverser tout cela.
Comme dans les canyons.

27 février 1985

La Douleur s'enferme d'ans de plus en plus de douleur, dans de plus en plus de refus, elle devient dure et désespérée, elle cherche à se briser elle-même par tous les moyens...
J'ai bien connu cela.
Pleurer, se chagriner, mourir pour la Douleur de ses frères et de ses sœurs, ne sert à rien. Dans son propre corps on contient toutes les négations, tous les refus, toutes les horreurs et les enfers — il faut descendre dans ses propres enfers, qui sont l'enfer de la terre, et changer chaque refus, chaque négation, chaque malheur. C'est ce feu-là qui peut transformer. Ce n'est pas la mort, pas le chagrin, pas le sacrifice qui peut aider les frères et les sœurs de misère — c'est se transformer soi-même et transformer toute la Douleur dans son propre corps.
Quand on descend dans la Matière, à la racine de la Douleur, cela fait un feu d'enfer, jusqu'à ce que l'on s'aperçoive que ce feu, c'est de l'amour et que cet amour, c'est l'Amour du Divin.
Alors le feu de la Douleur se change en pouvoir transformateur.
La mort, c'est du feu durci, comme la fausse matière que nous habitons.
Nous avons grandi dans une première coquille d'Ignorance et de Douleur — c'est l'évolution noire et dure qui sait seulement se casser pour se refaire, se détruire pour renaître, mourir pour oublier son échec ; il faut allumer le Feu de la deuxième évolution et de la deuxième vie dans la vraie Matière faite d'Amour puissant et libre.
La guérison est à la racine même du mal.
Au point de fusion de la fausse Matière durcie.


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Сообщение: 1292
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ссылка на сообщение  Отправлено: 13.06.10 15:32. Заголовок: Всегда Боль зажигает..


Всегда Боль зажигает больше огня во мне.
*
Именно для этого и чтобы понять это, я пошел в логово паука. Теперь я понимаю. Понимание тягостно.
*
Разговор с Суджатой
Это не очень интересно... И все же некоторые вещи мне были показаны. Так как я ничуть не интересуюсь делами Ашрама, это должно быть чем-то, что необходимо было сказать, показать мне.
Я оказался в одном месте, и внезапно я увидел Нолини*. Он был меньше... он был моложе, чем в последние годы, конечно. Но вполне он сам: улыбающийся, так. Он улыбался - он улыбался. Я на это посмотрел... И ты знаешь, это улыбалась маска, то есть, позади ты не встречаешь ничего...

(Суджата) Да, да.

Понимаешь ли ты?
У него было "милое" выражение лица, не так ли, впрочем, это был только вид маски улыбки - за нею не было ничего.
И тогда я ему сказал о чем-то особенно сильно, что ясно осталось в моем сознании и что я даже [noté] записал ночью. Я ему сказал: «ГДЕ Правда в вашем сердце, если вы не можете увидеть Правду, которая в МОЕМ сердце?»
(молчание)
Ты чувствуешь, ты понимаешь что-то?
_____
*Давайте напомним, что Нолини умер годом раньше, в феврале 1984 (7 февраля).

-То, что мне кажется несомненным, так это то, что там много сил Лжи, которые принимают облик людей.

И Матери.

-Я сказала однажды Матери, что видела «ложную Мать», вы помните? И Мать знала. И Мать сама видела ложного Шри Ауробиндо, так ведь. Тогда...

Что ты хочешь сказать?

-Я не знаю... Конечно, к обычным людям, к тем, что в повседневной жизни, эти силы не привлекаются таким образом. ТАМ же, где было движение Истины, чтобы установить долю истины, там именно то место, куда они устремляются, чтобы...

Чтобы разрушить, чтобы извратить.

-Чтобы извратить, главным образом.

"Прелестные" вещи, которые происходят - которые не прекратили происходить - с ухода Матери.
И что готовят эти силы?

-Я, я нахожу, что, главным образом, эти люди там, несомненно, настолько далеко, и позади, и пыльные, так что эти силы...

Не интересуются больше ими.

-Да. Но вы видите, должно быть еще что-то.

Но не возможно ли, моя Douce, возможно, что... Потому что очень долгое время и до его смерти, до смерти Нолини, я задавался вопросом: но, наконец, что за существо Нолини? Кто такой Нолини? Я всегда позволял, несмотря на то, что я видел в нём дважды, я всегда позволял себе усомниться; я говорил себе: возможно, он использует что-нибудь? возможно, он пробует что-нибудь? трансформацию или что... У меня было всегда сомнение, ты понимаешь. Тогда возможно, это пришло ко мне "разъяснить" сомнение! говоря мне: «Ты видишь, это так.» Потому что настоящий Ашрам - это призраки, они пыльные, как ты говоришь.


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Сообщение: 1293
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ссылка на сообщение  Отправлено: 13.06.10 17:43. Заголовок: Nehru, Jawaharlal et..


240 и далее
Nehru, Jawaharlal et Indira Gandhi ont donné leur vie pour la nation. »

C'est vraiment le temps des imposteurs.
*
O Seigneur, ils ne veulent pas de ta musique.
*
Conversation avec Sujata
Satprem a vu le Bébé sur le quai

Écoute, j'ai vu quelque chose de tout à fait fou.

-Cette nuit?

Ce matin, de très bonne heure, juste avant de me réveiller.
Vraiment, j'en suis sidéré encore. Je ne sais pas pourquoi cela m'a fait une telle impression, vraiment... Je vais te le dire, mais ça a l'air de quelque chose de tout à fait fou.
Tout d'un coup, j'ai vu au bord d'un quai — au bord d'un quai comme dans un port, n'est-ce pas (il y a de grandes dalles de granit, tu sais, comme dans un quai), un bébé, un minuscule bébé, qui avait la tête pendue, comme cela, au bord du quai — enfin il était dans une position dangereuse : il avait la tête qui penchait, qui était comme cela, au bord du quai. Et j'appelais ma mère pour qu'on le tire, ou enfin qu'on ne laisse pas ce bébé comme cela (ou je le tirais moi-même, je n'en sais rien).
Un minuscule bébé : il n'était pas plus grand que cela (geste), il avait peut-être, je ne sais pas, vingt-cinq, trente centimètres de long, minuscule. Je ne sais pas, je n'ai pas vu de bébé à la naissance (comment sont les bébés à la naissance, je n'en sais rien), mais cela m'a semblé encore plus petit : vingt-cinq ou trente centimètres, mais parfaitement formé : la tête, les mains... Il ne bougeait pas, il était tout à fait tranquille, la tête pendue au bord du quai. Complètement immobile. Et il était blanc-blanc comme de la cire, de couleur blanc-blanc comme de la cire. Il avait l'air tout à fait endormi — mais vivant, parfaitement vivant. Je voyais ses toutes minuscules mains : c'était comme une petite poupée, n'est-ce pas — mais vivant. Et sa tête, ses bras, tout était parfaitement formé. Il était microscopique, comme une poupée, et cette couleur de cire (une couleur vraiment comme de la cire, tout à fait blanche — d'habitude les bébés sont roses), et puis minuscule, n'est-ce pas. Alors j'appelais ma mère —j'appelais ma mère : « Enfin, il faut le tirer de là, on ne laisse pas ce bébé comme cela; s'il bouge, il va tomber ! »
Un microscopique bébé.
Et puis ce n'est pas tout (c'est vraiment complètement fou) : instantanément, je me suis vu, moi, allongé par terre au bord du quai, et je glissais. N'est-ce pas, j'étais comme en transe, ou profondément endormi, et je sentais que je glissais; je glissais, et je ne pouvais pas bouger. Et je t'appelais, toi, Sujata, pour me tirer.
J'étais au bord du quai, j'étais sur ce même quai — c'était moi, n'est-ce pas (je ne peux même pas dire que je me suis vu), c'était moi, j'étais comme cela, au bord d'un quai, et je glissais-glissais. Et j'étais comme en transe ou endormi : je n'arrivais pas à faire de mouvement pour m'arrêter de glisser. Et je t'appelais pour que tu me tires — tu venais, d'ailleurs. Mais je ne voyais pas, tu comprends : j'étais en transe, je ne voyais rien. Simplement, c'était moi, allongé par terre sur ce quai, et je glissais. Et je t'appelais pour que tu m'arrêtes de glisser.
C'est complètement fou.
Mais cela m'a sidéré. Je ne sais pas pourquoi cela m'a tellement sidéré — sidéré comme quand on a vu quelque chose de... je ne sais pas, de fou, d'insensé, de... Cela m'a secoué. Je suis encore... (maintenant, j'ai pris mon déjeuner, j'ai lu les journaux, alors c'est un peu tassé), mais pendant une bonne heure de temps, j'étais vraiment secoué, sidéré.
Mais ce que j'ai vu, c'est cela, tout simplement.

-Deux images.

Ces deux images. La deuxième, je ne peux pas dire que je la voyais, parce que c'était moi, et j'étais en transe ou endormi : je ne voyais rien, simplement je sentais que j'étais sur ce même quai, par terre, au bord de quelque chose qui... et que je glissais. Alors je t'appelais, toi, pour que tu me tires, parce que j'étais incapable de bouger.

-Donc, dans la deuxième partie de votre vision, l'enfant n'était plus là?

Non, c'est simplement... Tu comprends, je ne peux pas dire comment cela se passe, parce qu'il y avait cette image qui était si vivante, de ce microscopique bébé, qui m'éton-nait parce que sa tête était là, vraiment au bord du quai, prêt à dégringoler. Mais il ne bougeait pas : tout à fait tranquille, endormi. Alors j'appelais ma mère pour qu'on le tire de là. Et puis, je ne sais pas comment cela se fait, tout de suite j'étais, moi, au bord du quai (je ne me voyais pas, là), mais alors complètement en transe et endormi. Et je sentais alors là physiquement, je sentais que je glissais et que j'allais tomber. Alors j'appelais — je t'appelais.

-Qu'est-ce que cela peut vouloir dire?

Je peux comprendre ce que cela veut dire, mais enfin je ne sais pas, cela m'a sidéré comme un... comme un événement.
(silence)
On peut se dire, n'est-ce pas : c'est un bébé qui débarque, il est là au bord du quai.
On peut se dire cela, tu comprends. C'est comme dans un port, n'est-ce pas, un quai (je connais les ports : je voyais


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Сообщение: 1294
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ссылка на сообщение  Отправлено: 13.06.10 17:57. Заголовок: продолжение 8 мая 1985 года


...
(silence)
C'est curieux.
Et ce qui est aussi étrange, c'est la façon dont cela m'a secoué.
8.5.85 !
(long silence)
Plus tard :
Et toi, tu n'as rien vu cette nuit?

Cette nuit, rien, mais la nuit d'avant, je vous ai dit. Ce matin, je me suis réveillée comme s'il y avait une puissance de paix, voilà, c'est ce que je puis dire. C'était quelque chose de très massif dans ma chambre, au réveil. Mais la nuit d'avant, j'avais vu Mère ! (Sujata a l'air ravie) Elle aussi, d'ailleurs, était en transe. Quand je l'ai vue, j'étais assise face à Elle : Elle était totalement en transe. Habillée de rose, une robe qui avait des dessins en rose très tendre, avec de l'or aussi. Complètement en transe. Elle a prononcé quelques paroles après quelque temps, que je n'ai pas saisies. Alors je me suis levée, je me suis approchée très près d'Elle (Elle était très grande; même assise Elle paraissait très grande). Et Elle a dit encore quelques mots (je crois que j'ai saisi les mots, mais au réveil c'était complètement parti), mais je n'ai pas saisi du tout le sens de ce qu 'Elle disait. Et après, Elle a ouvert les yeux, encore en transe — vous savez, ces grands yeux de Mère en transe, qu'on voyait comme cela de temps en temps : Elle restait en transe, mais les yeux ouverts. Et là, Elle sortait à peine de transe, Elle avait encore ses grands yeux, mais Elle m'a reconnue. Elle m'a dit : « Ah ! tu es là. » Et puis, je ne peux pas dire ses propres paroles, mais Elle a exprimé qu'Elle était très contente que ce soit moi qui étais là pendant cette expérience qu'Elle a eue en transe. Et c'était une expérience où il était question de Beauté.
Voilà, c'est tout ce que je puis dire. Je n'ai pas retenu les mots.


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Сообщение: 1295
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ссылка на сообщение  Отправлено: 13.06.10 18:09. Заголовок: 276 25 mai 1985 Visi..


276
25 mai 1985
Vision de Michel

Un vaste bâtiment avec des pièces à perte de vue, séparées les unes des autres seulement par des piliers. C'était comme l'endroit à Auroville où Satprem nous avait parlé de l'Agenda ; dans toutes les pièces tour à tour.
Nous allions de pièce en pièce et nous nous apercevions que l'endroit était comme à l'abandon. Nous trouvions même une sorte de « panneau » qui était resté accroché et qui aurait dû être retiré parce qu'il était précieux. J'essayais de le décrocher avec une échelle, mais l'échelle est tombée en m'entraînant et a failli me tomber sur la tête...
Puis nous nous apercevions (en devant nous cacher) qu'il y avait des gens qui passaient en se moquant de Satprem et de l'Agenda (notamment un jeune homme en soutane). Nous retournions vers l'entrée en nous cachant et décidions de faire appel à un petit groupe de « fidèles » (Patrice, P., B., A.M., etc.) que nous essayions de réunir dans une pièce de l'entrée, pour qu'ils reprennent le bâtiment en main, récupèrent tout ce qui était précieux, etc... (B.: je l'appelais à plusieurs reprises, mais elle n'arrivait pas à voir d'où venait ma voix.)
Une atmosphère grise, dure, froide.


V

26 mai 1985

L'expérience de plus en plus concrète — aussi concrète qu'une éruption volcanique peut l'être — est que le corps est recouvert d'une croûte de Mensonge hideux — tous les corps, toute la Terre; c'est ce que l'on pourrait appeler le résidu bactériologique de l'évolution — auquel l'homme a ajouté simplement quelques « agréments » et raffinements et un certain nombre de couches solidifiantes — et que,

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Сообщение: 1296
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280 и далее
30 mai 1985
C'est d'une difficulté indicible.
*
Vision
La nuit dernière, au milieu de la nuit, j'ai rencontré Gorbatchev et sa femme — une très longue rencontre. Décidément, ces Russes semblent s'intéresser à ce que je fais ou à l'Œuvre...
Tout d'abord, j'étais avec un inconnu (Gorbatchev n'était pas là et il n'était pas question de lui). Un inconnu qui me montrait une sorte d'explosif très puissant et tout petit (comme un paquet de « bidis »), facile à dissimuler, afin d'aller faire sauter ce fou de Reagan (je ne sais pas si ce « Reagan » n'était pas un symbole de l'Amérique, mais je crois plutôt qu'il s'agissait de la personne Reagan, et je semblais regarder tout cela sans objection ( ! ), d'une façon neutre). Puis, soudain, je me suis retrouvé chez Gorbatchev. Il y avait toutes sortes de gens du service de Sécurité qui l'entouraient : une atmosphère très secrète — Gorbatchev donnait de brèves instructions avec une sorte de téléphone spécial qui s'allumait d'une lumière rouge; il recevait aussi des messages. Puis Gorbatchev s'est mis à me montrer toutes sortes de choses secrètes, notamment une sorte de « ligne de défense » (comme des arbres très noirs le long d'une allée-frontière), avec des « trous » de couleur plus claire dans la ligne de défense. Il semblait (si mon souvenir est juste) se plaindre de l'attitude tout à fait déraisonnable de Reagan. Puis Gorbatchev a voulu me montrer une sorte de plan, ou de photo, d'une installation qui semblait faite de deux blocs de béton ou de deux rectangles, mais l'un. des « gardiens » autour de Gorbatchev est intervenu pour lui signifier, d'un geste de la tête, qu'il ne devait pas me montrer cela. Ce même « gardien » a voulu me fouiller et s'emparer du petit sachet que je porte autour du cou (où il y a la photo de Mère). J'ai refusé, il a insisté, finalement j'ai ouvert moi-même le sachet sans le lui laisser toucher, et à ma surprise, au lieu de la petite photo de Mère, il y avait une sorte de photo en papier noirci et d'autres papiers bizarres (je crois que c'est Mère qui se masquait !). À la suite de cela, Gorbatchev (sa femme était avec lui et elle semblait jouer un rôle très actif), m'a posé toutes sortes de questions directes sur l'« immortalité », l'Œuvre (je ne sais pas s'il a prononcé le nom de Mère). C'était une atmosphère cordiale, très droite, très franche, sans détour, mais sans beaucoup de sentiments non plus. Un homme très intelligent, extrêmement capable, et surtout un réalisateur pratique. Il s'intéressait à ce que je faisais. Finalement il m'a invité à un repas avec lui et sa femme.
Ces Russes semblent s'intéresser très concrètement à l'Œuvre... En tout cas, ils veulent savoir.
*
Conversation avec Sujata

Vision de Satprem avec Gorbatchev

C'était dans la nuit du 29 au 30.
D'abord je me suis trouvé, je ne sais pas, dans un endroit inconnu, avec une personne inconnue qui préparait un explosif très puissant, et sous un volume extrêmement réduit. Et il voulait aller faire sauter Reagan.
Remarque, moi, je n'avais pas d'objection ( ! ), j'étais neutre, je regardais cela, il me montrait. Son explosif était un truc très petit, comme un paquet de bidis (tu sais, les paquets de cigarettes indiennes?). Et c'était extrêmement puissant et facile à cacher. Tout cela, c'était moi qui le pensais, je me disais : oui, c'est assez facile à cacher.
Enfin, c'était un inconnu qui préparait cela, ou qui montrait cela.
Et subitement, je me suis trouvé transporté chez Gorbatchev.
Ce qui m'a fait penser que tout cela se passait en Russie.

-Mais — excusez-moi — cet homme que vous avez vu, c'était un Indien ou... ?

Non-non, c'était un occidental. Ce devait être probablement un Russe. Parce que, instantanément, une fois qu'il m'a montré cela, je me suis trouvé transporté — instantanément — chez Gorbatchev. Cela devait se passer en Russie, n'est-ce pas : un inconnu qui... qui me montrait. Non-non, cela ne se passait pas du tout en Inde ; dans mon esprit, c'est clairement en Russie que cela se passait, parce que je t'ai dit : instantanément... On voit d'abord, on vous montre le fait (ou bien cet inconnu me montrait son intention en tout cas) : c'était un truc extrêmement puissant sous un volume très réduit. Je me suis dit : tiens ! c'est comme un paquet de bidis (rires), et facile à cacher. Et il voulait aller faire sauter Reagan ! Bon.
Et instantanément (une fraction de seconde après, dès qu'il m'a eu montré son truc), je me suis trouvé chez Gorbatchev.
Donc tout cela, probablement, se passait en Russie.
Il y avait sa femme aussi qui était là. Et puis beaucoup de security guards, les gardiens de la sécurité — une atmosphère extrêmement secrète (il y avait beaucoup de ces types de la security). Et Gorbatchev commençait par me... (beaucoup de choses devaient avoir un sens symbolique), il me montrait les choses secrètes : il m'expliquait toute une ligne de défense, qui était d'ailleurs quelque chose (probablement montré symboliquement) comme une espèce d'allée avec des arbres qui séparent un territoire d'un autre. Et il y avait des trous dans cette ligne de défense. C'était comme des arbres très obscurs, n'est-ce pas, serrés les uns contre les autres, et puis il y avait des trous un peu plus clairs. Il me montrait sa ligne de défense et là (c'était plus mental alors c'est difficile de se souvenir), mais il se plaignait beaucoup de l'attitude tout à fait déraisonnable de Reagan. C'est-à-dire qu'il disait cela, lui, avec raison. Donc il me montrait cette ligne de défense, et puis il était là, je te dis, entouré de tous ces security guards. Il avait une espèce de téléphone spécial qui s'allumait avec une lumière rouge et il donnait des instructions, puis il recevait des messages... et j'étais le témoin de tout cela. Mais comme si j'étais dans le secret des choses.

-C'est-à-dire, lui, vous mettait dans le secret des choses.

J'étais là; par conséquent j'étais dedans, tu comprends. Ça se passait devant moi, tout cela.
Et puis il a voulu me montrer un plan à un moment, ou une photo (je ne sais pas si c'était une photo ou un plan), et c'était comme deux grands cubes de béton. Mais à ce
moment-là, un de ces security guards est venu et a fait signe à Gorbatchev qu'il ne devait pas me montrer cela. Puis ce type a voulu me fouiller, et il a vu le petit sachet de Mère que j'ai sur la poitrine. Mais j'ai refusé qu'il me touche, qu'il le touche lui-même. Et il insistait, pour ses raisons de sécurité, pour voir ce qu'il y avait là. Alors j'ai bien voulu l'ouvrir moi-même. Et dans ce petit sachet, il y avait cette photo de Mère, n'est-ce pas. Mais étrangement, j'ai tiré ça, et c'était comme tout noirci.

-Oh!

Avec d'autres papiers que... Mais j'ai eu vaguement l'impression que c'est Mère, simplement, qui voulait se masquer, qui ne voulait pas se montrer.
Là-dessus... Il y avait la femme de Gorbatchev qui était là aussi, qui était très active (elle est très active, cette femme, elle a un rôle très actif), là-dessus, Gorbatchev a commencé à me poser toutes sortes de questions : sur l'immortalité, sur l'Œuvre. Là, je ne pourrais pas te dire exactement tout ce qui s'est passé, parce que cela devait être dans un domaine mental et je n'ai pas gardé le souvenir des échanges. La seule chose est qu'il s'intéressait à ce que je faisais. Et il

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s'intéressait à cette Œuvre, n'est-ce pas. Il n'a pas prononcé le nom de Mère, mais je me souviens clairement de « immortalité », ça l'intéressait — le problème. L'Œuvre, c'est-à-dire la Transformation de tout cela.

-Pas l'immortalité comme la concevaient les rishis védiques ?

Ça, je ne pourrais pas dire; il a employé le mot « immortalité » : c'est comme cela que ça se traduisait dans sa conscience. C'est-à-dire qu'il s'intéressait au problème.
Tout cela était très long (même dans le temps, c'était très long). Je ne peux pas donner tous les détails parce que je ne m'en souviens pas sauf que j'étais devant un homme très intelligent, extrêmement capable, et franc — droit, sans détours. Il n'y avait pas beaucoup de sentiments dans tout cela, mais un homme qui s'intéressait — et qui voulait savoir.
Et à la fin de tout cela, il m'a invité à prendre un repas avec sa femme.
Ça s'est terminé là.
Il y a beaucoup de choses dont je ne me suis pas souvenu, mais le fait important, c'est que... Tu vois, déjà, cet Andropov que j'avais rencontré s'intéressait beaucoup — mais alors lui, il m'avait fait passer un véritable interrogatoire.

-Andropov ?

Oui. C'était vraiment comme un interrogatoire par un homme méticuleux qui voulait savoir dans les détails, et... ce n'était pas tellement agréable, tu comprends... Mais enfin c'était aussi quelqu'un qui voulait savoir. Tandis que Gorbatchev, la différence, c'est qu'il y avait une intelligence beaucoup plus grande, qui était capable de comprendre les choses. Et une franchise, une droiture, n'est-ce pas : un homme sans détours. Il n'y avait pas beaucoup de cœur dans tout cela ni de sentiment, mais une intelligence. Une intelligence, c'est tout de même quelque chose qui peut comprendre.
C'est cela qui m'a frappé; c'est que j'ai rencontré là quelqu'un qui était vraiment intelligent. Mais pas l'intelligence obscure, tu comprends. Parce qu'il y a des intelligences obscures, c'est-à-dire qui se servent mal de leur intelligence. Lui, c'est un réalisateur. Et probablement ce que je fais... (je dis « je » fais, enfin on est des symboles ou des représentants de « quelque chose »), son intelligence comprenait l'importance de ce qui se faisait et il voulait savoir; il voulait comprendre.
C'est tout.

-Et son « security guard » ?

Il en avait plusieurs.

-Oui, mais est-ce que c'était le même qui voulait vous fouiller et qui a dit à Gorbatchev de ne pas montrer ce plan ?

Je crois bien que c'était le même.

-C'était le même — donc il devait être — donc il devait être le chef des « security guards » ?

C'est possible. Il avait un rôle tout de même assez décisif parce que quand Gorbatchev a voulu me montrer ce truc, il a fait simplement un signe à Gorbatchev : « Ça, il ne faut pas montrer » — et Gorbatchev n'a pas montré. Mais j'ai quand même eu le temps de voir, il y avait ce plan ou cette photo (je ne sais pas, je ne peux pas dire exactement).
Mais enfin tout cela se passait comme dans le « control room » de Gorbatchev, la chambre de direction de Gorbatchev : il téléphonait devant moi, il recevait des messages, j'étais comme dans... j'étais là-dedans !

-Et pourtant un étranger puisque le « security man » voulait vous fouiller. Mais c'était beaucoup plus tard?

C'était après, oui.

-Pas au début?

Pas au début.
Probablement il s'est méfié. Tu vois, ce qui l'avait attiré, c'était ma photo de Mère, que j'avais là; ça lui semblait un peu... il devait sentir qu'il y avait quelque chose qui n'était pas... (rires)

-... en harmonie avec ce qu'ils sont !

Il téléphonait devant moi, il recevait des messages — une atmosphère très secrète, il y avait constamment des échanges d'informations, des coups de téléphone, des messages... C'était très actif. Très actif et très secret.
Mais enfin, le fait important, c'était la qualité de l'homme que j'ai rencontré. Et puis...

-Sa femme.

Et sa femme, très active. Très active. Je n'ai pas le souvenir en tout cas de lui avoir parlé directement, mais j'ai le souvenir qu'elle était là, et qu'elle était très active : elle avait un rôle. Et aussi une impression (quoique je n'aie pas eu un contact direct avec elle), une impression de quelqu'un qui comprend, qui est intelligente. Tu comprends, c'est une vraie aide pour lui. Pas une « liane ».
Mais j'ai le souvenir... La façon dont il m'a dit, quand il me montrait ses trucs secrets de défense... il me disait (il me faisait sentir, ou il me disait — parce que cela se passe dans un langage qui n'est pas un langage habituel), que ce Reagan avait une attitude vraiment « déraisonnable » (ton très digne), et la façon dont il disait cela n'était pas la façon d'un homme en colère ou qui considère un ennemi, etc. : « C'est très déraisonnable (même ton digne), c'est un homme très déraisonnable. »

-Il faisait une constatation.

Il constatait, et c'était véridique.
(silence)
Mais tout d'abord, il y avait cette première scène avec un inconnu, je ne sais pas, qui préparait un explosif très puissant et tout petit pour aller faire sauter Reagan — je n'avais pas d'objections ! (rires) D'ailleurs, je n'avais rien à commenter : je regardais — on me montrait, je regardais.
Mais il n'y a aucun doute qu'il y a un intérêt chez ces Russes : un intérêt pour l'avenir, pour le vrai avenir. Ou pour ce qui se passe ici, pour ce qu'on fait. Ça les intéresse.

-Oui, Lyudmila était la première à être tellement intéressée.

Elle était très intéressée — bien entendu, ma Douce ! il n'y a pas besoin d'y mêler tous ces dieux des religions, ces espèces de faussaires de la spiritualité, ou ces pseudo-dieux, n'est-ce pas. C'est très raisonnable, ce que dit Sri Aurobindo, cela peut se comprendre d'une façon tout à fait matérialiste : c'est acceptable pour un esprit rationnel. Et en effet, ça paraît être la vraie solution — quand on se met en route, on comprend beaucoup d'autres choses, mais enfin l'important c'est que rationnellement les gens comprennent et se disent : « Tiens ! peut-être qu'on pourrait essayer cette route? » Ils seront peut-être surpris, au bout, de trouver qu'il y a « autre chose » (!), mais l'important est qu'ils se mettent en route — qu'il y ait une autre solution que leur matérialisme obscur, ou alors ces spiritualités qui sont de fausses lumières !

-Ce ne sont pas des spiritualités, ce sont des religions...

Ou des religions ou des spiritualités, qui sont de fausses lumières et de fausses voies ! cela, bon, ils peuvent comprendre. Lyudmila avait très bien compris.
Eh bien, les Américains sont très loin d'avoir cette curiosité-là.

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ссылка на сообщение  Отправлено: 13.06.10 20:57. Заголовок: (silence) Est-ce qu&..


(silence)
Est-ce qu'ils veulent vraiment faire sauter Reagan, je n'en sais rien.
Ce ne serait pas une perte pour l'humanité.

-Non, mais vous savez...

Malheureusement, il sera tout de suite remplacé par d'autres petits Reagan — c'est plein de...

-Ce n'est pas une solution.

Il y a deux cent millions d'Américains qui ont voté pour lui ! Hein, ça, c'est vraiment une condamnation.

-Oui, c'est cela, ce n'est pas une solution.

Bien entendu ce n'est pas une solution ! Mais enfin, peut-être que le Divin a un Plan — que je ne connais pas (rires).

-Lui aussi, Il garde Son Secret, hein !

Il garde Son Secret. J'espère bien — pas « j'espère bien », je suis certain et de plus en plus certain qu'il a un grand Plan.

-Qui déjouera tous les autres plans.

Oui.

-Ça reviendra vraiment à « Man proposes and God disposes1 » ! Et pas le contraire, qui semble être le cas.

Oui, il serait temps. Il serait grand temps.
______
1. « L'homme propose et Dieu dispose. »

(silence)
Mais il y avait une très grande différence entre cette espèce d'interrogatoire que me faisait subir Andropov, et Gorbatchev — une très grande différence. Une très grande différence. D'abord d'intelligence, et puis de clarté, si je puis dire1.

-Mais vous aviez vu autrefois... qu'est-ce que vous aviez vu ? C'était dans le « Red Square » ou quelque part, où l'on vous offrait du Champagne?...

Non, je passais à Moscou, je ne sais pas comment (c'était il y a plusieurs années), et on m'offrait comme une liqueur, dans un grand verre, et ça avait une couleur dorée, orange-doré — c'était une liqueur délicieuse. C'était la Russie qui m'offrait cela. Comme un beau cognac (tu sais, cette couleur du cognac, un peu dorée).
Je me souviens, c'était à Moscou.

-Et dans un gobelet très...

Dans un verre, parce que je voyais clairement la jolie couleur de ce vin ou de cet alcool ou quoi, enfin ce que l'on m'offrait.
J'ai toujours eu un très bon accueil, et un intérêt — j'ai toujours trouvé un intérêt chez ces Russes. Mère disait bien : ils sont au bout de leur expérience, et ils ne savent pas comment en sortir. Eh bien, Sri Aurobindo leur offre une merveilleuse sortie matérialiste — mais le vrai matérialisme, tu comprends, pas leur matérialisme épais et obscur et mortel. Je suis sûr que les Russes comprendraient. Si l'on pouvait répandre un peu le message là-bas, ils comprendraient très bien.
______
1. Ce bon Gorbatchev sera balayé par les manipulations américaines en 1991 et remplacé par un pion des Américains, Boris Eltsine.

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ссылка на сообщение  Отправлено: 13.06.10 21:37. Заголовок: ... Меня всегда очен..


...
Меня всегда очень хорошо принимали, с интересом - я всегда находил интерес у этих русских. Мать говорила, действительно: они в конце своего опыта, и они не знают, как из него выйти. Итак, Шри Ауробиндо им предлагает чудесный материалистический выход - но настоящий материализм, ты понимаешь, не их густой и темный и смертельный материализм. Я уверен, что русские поняли бы. Если бы мы могли немного распространить послание там, они поняли бы очень хорошо.
______
1. Этот хороший Горбачёв будет сметен американскими манипуляциями в 1991 году и заменен пешкой американцев, Борисом Ельциным.

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