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308-309
En tout cas, c'était plus d'un mois après cette vision du blockhaus et de la colonne de stuc, que j'ai vu ce bébé sur le quai (c'était le 8 mai — du 31 mars au 8 mai). Un minus cule bébé !
*
Dans notre cercueil humain, nous sommes « protégés » de cette Puissance-là. La Mort nous protège de la vraie Vie ! !
*
« Logiquement », quand le cercueil aura bien brûlé, restera le bébé nouveau...
*
Mais ce que je sens, c'est que ce Z final, ce mystère de la fin, est lié à une certaine conjonction mondiale. Le bébé nouveau et le changement du monde vont ensemble.
C'est peut-être cela que Mère voulait dire : « Si tu t'approches de moi, il faut faire attention, parce que mon centre est partout. » Si un point du cercueil brûle, c'est tout le cercueil mondial qui brûle !
*
Après-midi
Ce corps est en train de vivre le Secret Merveilleux, et difficile.

V

12 juin 1985

Ce n'est pas «difficile» puisque c'est toi !
Tout ce qui perçoit la «difficulté», c'est la Mort !
Tout ce qui perçoit le «danger», c'est la Mort !
Tout ce qui perçoit l'«impossibilité», c'est la Mort !
Tout ce qui perçoit la «mort», c'est la Mort !
Ce sont les derniers vestiges de la Mort.
C'est le dernier piège de la Mort.
Aujourd'hui, la dernière illusion de la Mort est tombée.
C'EST TOI!

*
Ça, c'est le « sirsâsana » complet.

14 juin 1985

Il y a 37 mois aujourd'hui que je suis dans l'opération...
*
Ma Douce vient de donner une excellente définition à l'état de l'Inde (et du monde) : « Tout tombe, mais tout reste. »
*
Comme les termites qui laissent intacte la surface extérieure.
*
Le seul espoir, c'est la formation d'un premier être nouveau qui ne se laissera pas « ravaler » ou contaminer par la pollution générale, puis qui « essaimera » et fondera le premier noyau de l'espèce nouvelle.
Mais on voit bien comme on est physiquement cerné de tous les côtés par la Barbarie montante.
*
Après-midi

Une invasion de Mère
Toutes les cellules « squeezed out » et cette Éclosion...
*
______
1. « Compressées ou écrasées et tirées au-dehors ».


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Сообщение: 1300
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ссылка на сообщение  Отправлено: 14.06.10 11:15. Заголовок: 190-193 et plus c..


190-193
et plus c'est « impossible », bouillant, éclatant, plus jaillit du corps ce : TOI TU ES.
C'est la clef de la Transformation.
C'EST toi qui ES, et naturellement Toi Tu es Toi ! et alors il n'y a plus d'impossibilité, plus de mort, plus de danger, plus d'éclatement, plus de bouilloire (si, tout de même!): il y a toi tu ES. C'est comme un transsubstantiation ! Comme si le corps changeait de substance ! Ce n'est plus une substance mortelle : c'est toi tu ES.
Alors je comprends : cet avion formidable, cette Puissance formidable, c'est ce qui est venu AVALER LA MORT — brûler la mort. Et l'Œil formidable, c'est

TOI TU ES.

Et c'est la fin de la Mort.
Ce 4 avril 1985 est vraiment une grande Date de la Terre.
Je comprends bien que le formidable « avion » a dû faire un peu de marche arrière et de marche avant pour se mettre exactement « dans l'alignement du cercueil ».
Maintenant, c'est dans l'alignement !
La Mort est « dans l'alignement » — il n'y a plus de mort. Il y a TOI TU ES.
*
Mais c'est très formidable à vivre : cette Mort qui est là partout, qui bout, qui éclate dans un milliard de cellules et partout à la fois, et puis... ce TOI TU ES. Et tout est changé !
Oui, une transsubstantiation.
*
Et ce n'est pas un « Toi Tu es » abstrait : c'est vivant, innombrablement vivant, comme si le corps trempait ou faisait partie ou était cette grande robe de lumière de Sri Aurobindo — disparu là-dedans, fondu là-dedans ou étant là-dedans. Il n'y a pas de « moi », pas de « mon » corps — il y a ÇA ! il y a TOI TU ES ! ! !
(« moi », « mon », c'est justement la Mort, c'est tout ce qui se sent « différent de » et qui meurt automatiquement)

V

10 avril 1985
Vision
Cette nuit j'ai vu ceci : j'étais dans une sorte de caverne ou de grotte profonde dans une quasi obscurité — des rocs bruns, tout à fait lisses. Je grimpais à tâtons ces rocs en prenant appui sur de toutes petites entailles de loin en loin dans le rocher et, semblait-il, il y avait une « sortie » tout en haut. Arrivé aux trois-quarts de la grimpée, j'ai trouvé seulement une minuscule entaille ou anfractuosité dans le rocher, dans laquelle je pouvais tout juste agripper le bout de mes doigts (j'ai cherché à tâtons s'il n'y avait pas quelque autre aspérité, mais rien). Je me halais et essayais de me soulever du bout des doigts, mais je n'y arrivais pas, le poids était trop lourd pour ce minuscule support. Je me suis rendu compte que j'allais glisser en bas et que cela pourrait être une chute mortelle (et je me disais en même temps : comment ferai-je pour redescendre ? comme si cette caverne était un passage et qu'après en être sorti, je devais revenir en bas?). Je glissais sur le rocher, à peine soutenu par cette minuscule entaille; alors j'ai crié ÔM avec une telle intensité dans le cœur que cela m'a réveillé*.
Que se prépare-t-il encore ?
*
On dirait que je cherche toujours à faire des choses impossibles ( ! )
*
______
* P.S. En fait, je crois bien que ce « passage », c'est le mahas pathah des Védas... d'où je sortirai le 25 août 1986... pour redescendre.

Ce dont je ne m'étonnerai jamais assez, c'est que tous les matins, quel que soit l'«état» ou la nuit ou les circonstances, je me concentre et automatiquement, instantanément, tout le corps s'emplit de cette Puissance comme une bouteille ! (mais une bouteille qui s'emplit par les pieds !)
Et pour le corps, c'est ça la vie, beaucoup plus que l'air que l'on respire.
Un air dense-plein.
Un air nourrissant.
*
C'est l'élixir de vie ! (Mais oui ! peut-être bien !) L'élixir de Sri Aurobindo.
*
Après-midi

Le Soleil Nouveau
se lève sur la terre. [большие буквы, верхняя строка крупнее]

La Mort est un Mensonge.
Il n'y a pas besoin de mourir PARCE QUE LA MORT n'existe pas.
Le cercueil d'illusions est dissous.
Toi tu es.
Un bouillonnement atomique Merveilleux.
Le Miracle.
C'est si simple !
*
Dans la forêt
C'est comme deux mondes exactement superposés — l'un est vrai, l'autre est un Mensonge, l'un est immortel (ou sans mort), l'autre est la Mort.
Oui, tout est pareil et tout est changé !
Peut-être deux manières de vivre la même chose.
C'est au niveau cellulaire, comme un passage de la mort à la vie, de l'illusion à la Réalité — et tout est pareil en apparence. Mais dans un cas on meurt et dans l'autre la mort N'EXISTE PAS.
C'est-à-dire qu'on traverse matériellement l'illusion de la mort.
C'est comme un invisible filet dans un même monde, mais d'un côté c'est la mort, et de l'autre la mort n'existe pas.
C'est au niveau cellulaire qu'est le « filet ».
L'« illusion », c'est l'illusion de la mort — pas l'illusion de la vie. Mais la mort vous emporte très bien si vous êtes dans son illusion.
C'est au niveau cellulaire, ou atomique peut-être, plutôt, que se défait le filet d'illusion.
On ne traverse pas la mort : on traverse le Mensonge de la Mort — le filet d'illusion — ou pas.
C'est le bouillonnement atomique merveilleux.
Il faut pouvoir le supporter.
Il n'y a que le Vrai qui traverse.
C'est-à-dire qu'il n'y a que la mort qui meure !
ET TOI TU ES.
Un même monde séparé par un filet de Mensonge.
Le passage du « filet » est très clair — on éclate si on est un brin dans le Mensonge de la Mort, ou n'éclate pas si on est dans le TOI TU ES — et Dieu sait que Toi, tu es SIMPLE !
Alors c'est le bouillonnement atomique Merveilleux.
On est exactement et physiquement dans l'alignement de l'Œil.
Et le cercueil est dissous.
Le faux corps, c'est ce qui reste dans le filet d'illusion et de Mensonge — il n'y a pas de raison que le même corps ne traverse le filet et ne soit dans la Réalité.
C'est ce qui semble se produire.
C'est la vie-sans-mort.
Soir
Je crois bien que la « caverne rocheuse », c'est le paquet de nouvelles qui est arrivé à midi des États-Unis. « Moi »,


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Сообщение: 1301
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ссылка на сообщение  Отправлено: 14.06.10 11:24. Заголовок: ... НОВОЕ СОЛНЦЕ ВОС..


...
НОВОЕ СОЛНЦЕ
ВОСХОДИТ НА ЗЕМЛЕ
...

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Сообщение: 1302
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ссылка на сообщение  Отправлено: 14.06.10 12:56. Заголовок: 183-185 4 avril 1985..


183-185
4 avril 1985

Vision
J'ai vu une énigme cette nuit (ou plutôt de bonne heure ce matin), mais je suis sûr que cela a un sens.
J'étais en train d'arranger le bois et du papier journal (comme dans ma cheminée) pour mettre le feu... à un cercueil. Je montrais même à quelqu'un près de moi comment je faisais et disposais méticuleusement le bois ou les papiers afin qu'il n'y ait pas de « feu de cheminée » (!) Ce quelqu'un près de moi, je crois bien que c'était moi-même, comme mon « double supérieur », et « moi », j'étais l'ouvrier, l'exécutant, celui qui faisait (sans très bien comprendre ce qu'il faisait). Quand tout était prêt pour mettre le feu à ce cercueil (je suppose qu'il y avait quelqu'un dedans — peut-être moi ! ?), j'ai vu arriver, ou plutôt atterrir un énorme avion, aussi gros certainement que les plus gros turboréacteurs modernes, et à la place du cockpit ou du moteur central, il y avait un énorme « œil » rouge. Cet « œil » était circulaire, peut-être 2 ou 3 mètres de diamètre, et il n'était pas allumé puisque nous étions en plein jour (c'était un peu comme un énorme feu arrière de voiture, mais pas allumé). On aurait dit que cet « œil » dirigeait l'avion. L'avion était peint de couleur gris clair. Je ne voyais même pas tout l'avion, je voyais seulement une partie de l'avion, cet œil central. Et il atterrissait ou arrivait avec une grande vitesse. A ce moment-là j'ai vu mon cercueil qui, semble-t-il, n'était plus dans la cheminée ( ! ) mais posé sur un socle de pierre; il était même posé un peu de travers sur le socle et je demandais à ce « quelqu'un près de moi » de m'aider à le remettre droit (j'étais tout à fait comme un bon ouvrier consciencieux). Mais ce quelqu'un me disait de le laisser tel qu'il était, car l'avion allait l'emporter, et le cercueil devait rester « de travers », dans l'alignement où il était, afin que l'avion puisse l'embarquer. Je regardais tout cela sans bien comprendre. Puis l'avion à l'œil rouge est arrivé à toute vitesse, comme s'il venait d'atterrir, et il se dirigeait droit sur nous — je me suis dit : il va tout écraser (!) Il y avait en effet une sorte de bâtiment près duquel nous étions et près duquel le cercueil se trouvait. Mais l'avion avec toute sa vitesse est arrivé juste-juste tout contre le bâtiment et s'est arrêté pile sans rien écraser (il était bien dirigé par cet « œil » !). Alors il a commencé à faire des manœuvres de marche arrière et re-marche avant comme pour se mettre exactement dans l'alignement du cercueil (qu'il devait emporter, semblait-il). Je regardais tout cela un peu stupéfait, sans rien comprendre.
Cet avion était d'une énorme puissance.
Ce cercueil, c'est probablement le symbole de mon corps (?) Cette fausse ou cette vieille Matière pénible.
*
Je suis prêt à tout.
En tout cas j'aurai essayé honnêtement.
Il y a quelque chose qui « s'attend à mourir ». C'est peut-être cela, la dernière illusion à vaincre.
*
(Pour être bien sûr que c'est un fantôme, il faut aller lui
tirer la barbe !)
*
Après-midi
Sous l'effet de cette Puissance formidable et insoutenable, la découverte du corps est toujours la même :
c'est le Mensonge qui meurt
et c'est la Mort qui meurt
et c'est TOI qui es.
Un retournement interne des cellules.
C'est à vivre.
Les conséquences sont incalculables — puisque c'est TOI qui ES.
*
On dirait que la Matière se retourne comme un gant, puis tout devient très immobile, formidablement immobile : c'est TOI qui ES.
C'est la même chose, mais c'est TOI qui ES.
Oui, le cercueil est absorbé dans l'Œil formidable — reste l'Œil. Ça.
*
L'« état impossible », c'est tant que l'on est encore dans le cercueil, c'est le cercueil qui bout — puis c'est simple. On passe au travers : reste Ça.
*
Mais c'est tout à fait comme de passer à travers la mort — les yeux grands ouverts et sans ciller.
Il faut être exactement dans l'alignement de l'Œil. Maintenant je comprends.
Soir
C'est probablement cela, la base de la « transformation » (dont on ne sait pas ce que c'est). C'est la base de tout l'univers !
*
Il y a 75 ans aujourd'hui, Sri Aurobindo arrivait à Pondichéry (4 avril 1910)...
« Traverser la mort », c'est traverser le mensonge de la mort.
En somme, la Puissance « Nouvelle » fraye son chemin automatiquement. Tout est automatique dans ce... voyage. Le tout est de se laisser faire.

V

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Сообщение: 1303
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ссылка на сообщение  Отправлено: 14.06.10 14:04. Заголовок: ... * Я готов ко все..


4 апреля 1985 года
...
*
Я готов ко всему.
В любом случае я честно попытаюсь сделать это.
Что-то, что «надеется на смерть». Это, возможно, последняя иллюзия, которую надо победить.
*
(Чтобы быть надёжно уверенным, что это - призрак, надо подойти к нему и потянуть за бороду!)
*
После полудня

Под воздействием этой прекрасной и невыносимой Власти открытие тела - всегда то же:
Ложь умирает
и Смерть умирает
и ТЫ есть.
Переворот внутри клеток.
Это должно быть пережито.
Последствия неисчислимы - потому что ТЫ ЕСТЬ.
*
Можно сказать, что Материя поворачивается как перчатка, затем все становится очень неподвижным, потрясающе неподвижным: ТЫ ЕСТЬ.
Это - та же самая вещь, но это именно ТЫ ЕСТЬ.
Да, гроб поглощен в прекрасном Взгляде - остается Взгляд. Это.

...
Сегодня 75 лет с того дня, как Шри Ауробиндо прибыл в Пондичерри (4 апреля 1910 года)...
«Перейти через смерть» - это значит перейти ложь смерти.
В итоге, "Новая" Сила прокладывает свою дорогу автоматически. Все автоматически в этом... путешествии. Все состоит в том, чтобы позволить этому действовать.


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Сообщение: 1304
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ссылка на сообщение  Отправлено: 14.06.10 14:39. Заголовок: 257-258 On marche sa..


257-258
On marche sans savoir, mais l'important est de marcher.
La seule chose certaine, c'est qu'il y a un Pouvoir formidable qui essaye de traverser.
(Je pense tout d'un coup à Sri Aurobindo : « Almighty powers are shut in Natures cells. » [Des pouvoirs tout-puissants sont enfermés dans les cellules de la Nature.])
Oui, une éclosion formidable.

V

11 mai 1985

(Lettre de Satprem à Catherine)
Petite Catherine, oui, tout leur Système est monstrueux, mais il ne durera pas longtemps. Il faut établir le contact, vivre le contact avec l'Autre Chose — avec Mère, avec Sri Aurobindo. Le découragement, la révolte, font un voile obscurcissant. On SAIT la situation mais on regarde devant. Si tu pouvais répéter et répéter le Mantra, c'est cela qui aide.
Je voudrais vous aider plus matériellement — j'ai toujours 5000 F. devant moi. Mais si je vous les envoie, je n'ai rien pour faire face à une situation inattendue, prendre l'avion pour Delhi ou... que sais-je ? Tout est si précaire ici, comme ailleurs. Dès que je sentirai que je peux vous envoyer quelque chose, je le ferai.
Je n'aime pas que mon frère Pierre parle de « déboires » — toute l'humanité est en « déboire » ! Mais c'est la fin d'un monde. Il faut le vivre positivement, sinon on va dans les décombres.
Avec ma tendresse toujours
Satprem
*
Il faut faire un trou dans cette Prison terrestre, un seul trou afin que le Pur Rayon puisse entrer et faire crouler les murs.
*
J'ai l'impression que l'on approche du Moment.
*
Après-midi
Le corps est en train de traverser physiquement les portes de l'illusion mortelle.
Il y a Toi.
Il y a seulement Toi.
*
C'est une magie. ..a l'envers. C'est un fable divine.
*
C'est la mort qui brûle
C'est le Mensonge qui se désintègre
C'est la Mort qui meurt
C'est l'impossible qui est le Possible.
*
Tout était à l'envers !
*
Dans la forêt
Il est évident que Mère n'a pas pu mourir. Il est évident que le Mensonge des hommes l'a enfermée vivante dans cette tombe.
Elle attend... Elle œuvre.
Elle fait craquer la Mort du dedans.
*
(C'est peut-être cela, la « formidable éclosion ».)

V

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Сообщение: 1305
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ссылка на сообщение  Отправлено: 14.06.10 14:55. Заголовок: Идем, не зная, но важ..


Идем, не зная, но важно идти.
Единственно достоверная вещь - в том, что это прекрасная Власть, которая пытается проходить.
(Я внезапно вспоминаю Шри Ауробиндо: « Almighty powers are shut in Natures cells. » [Всемогущие силы заключены в клетках Природы.])
Да, прекрасное заявление.

V

11 мая 1985

(Письмо Сатпрема Катрин)
Малышка Катрин, да, вся их Система чудовищная, но она не продержится долго. Надо установить контакт, пережить контакт с Другой Вещью - с Матерью, со Шри Ауробиндо. Уныние, мятеж создают затемняющую пелену. ЗНАЯ положение, нужно смотреть вперед. Если бы ты могла повторять и повторять Мантру, это помогало бы.
...

Надо сделать дыру в этой наземной Тюрьме, единственную дыру, чтобы Чистый Луч смог войти и заставить обрушиться стены.
*
У меня есть впечатление, что мы приближаемся к Моменту.
*
После полудня
Тело собирается физически пересечь двери смертельной иллюзии.
Ты.
Только Ты.
*
Это - магия... наоборот.
Это - божественная сказка.
*
Это смерть, которая горит
Это Ложь, которая распадается
Это Смерть, которая умирает
Это невозможность, которая есть Возможность.
*
Все наоборот!
*
В лесу

Очевидно, что Мать не могла умереть.
Очевидно, что Ложь людей заключила ее живой в эту могилу.

Она ждет...
Она работает.
*
Она разрушает Смерть изнутри.
*
(Это делает возможным «прекрасное появление»).

V


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Сообщение: 1306
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ссылка на сообщение  Отправлено: 14.06.10 16:44. Заголовок: 6 августа 1985 года 370-371


(Lettre de Sujata à Kireet)
Vous avez de la chance d'avoir reçu le livre La Vie sans Mort Satprem l'a reçu il y a quelques jours seulement, et ni X ni moi n'avons eu nos copies. Mais vous savez, Kireetbhaï, depuis le moment où il a eu cette conversation avec Luc, Satprem n 'est pas resté immobile. Il ne cesse de dire : « C'est fou, c'est fou ! C'est inhumain » (ce qu'il est en train de subir), « C'est fabuleux ! » Et il découvre le travail formidable et fantastique que Mère et Sri Aurobindo ont accompli. Et notez bien : tout cela se passe dans le corps, dans la matière, pas là-haut, pas sur le plan mental ni même au niveau spirituel, mais ici même, dans la Matière. C'est vraiment là que la lampe de l'esprit est en train d'être allumée. Oui, l'« espoir » brille de « positivité ». Ma prière ardente est que cette « positivité » éclipse la négativité si apparente et qui semble grandir à pas de géant de par le monde, résolue à détruire. Que l'« espoir » devienne un FAIT, bientôt, bientôt...
*
Vision de Sujata
(Dans une lettre adressée à Kireet)
C'était très gentil de votre part d'avoir pensé à nous informer de la santé de « Uncle » [Sir C. P. N. Singh confident d'Indira Gandhi]. Vous dites qu'il peut marcher un peu : peut-il aller dans le jardin ?
Son inquiétude en ce qui concerne le destin de l'Inde est justifiée. Si l'on regarde tout cela du point de vue humain, le tableau est bien sombre. Et cela s'aggrave chaque jour. Les choses semblent être passées au-delà de toute tentative humaine. Seul le Divin Suprême peut quelque chose — s'Ils le veulent.
Vous savez, Kireetbhaï, il y a quelques nuits, je me suis retrouvée dans une vieille demeure, de style ancien, une maison de riche. J'étais dans la véranda donnant sur l'arrière. Un peu plus loin se trouvait le jardin, avec quelques grands arbres très vieux. Je suis restée debout là et voyais des gens qui allaient et venaient. Un jeune homme, un garçon plutôt, dans les 18 ou 20 ans je dirais, m'a dit (peut-être pas avec tous ces mots, mais c'était l'idée), il m'a dit que Rajiv Gandhi réorganisait le jardin et que lui (le garçon) transportait des briques pour affermir le sol. Ou quelque chose de similaire. Il semblait alors que Rajiv venait sur place pour donner les instructions. Ma curiosité étant éveillée, je suis allée dans le vieux jardin. Je m'approchai du très vieil arbre, là où le travail de briques était censé se faire, lorsque mes pieds se sont enfoncés dans de la boue. C'était presque liquide. J'ai commencé à me demander comment on pouvait poser des briques dans de telles conditions ? Il n'y avait aucune trace de briques sauf quelques bouts qui flottaient dans la boue. Je me suis dit alors : «Peut-être l'endroit était-il un peu sec lorsque Rajiv a donné les instructions ?!»
Puis j'ai voulu partir. Au lieu de sortir par la porte de la maison, j'ai pris un chemin qui passait entre celle-ci et le mur d'enceinte. À peine avais-je fait un ou deux pas que j'ai vu, consternée, que tout le passage était plein d'une fange jaunâtre, nauséabonde... J'ai réussi à m'en extraire pour revenir sur la terre ferme. J'avais des bottes et ne me suis pas salie. Puis je suis sortie par la porte principale de l'endroit et juste comme je sortais, il se trouve que je me suis entraperçue : un corps jeune, clair et mince, comme celui d'un garçon, sans autre habit qu'un maillot de bain noir. Étonnant. Qui étais-« je » ?
Je n'ai pas compris le sens de ce rêve. Satprem a dit que c'est très clair et me l'a expliqué. Je suppose que vous avez déjà compris le sens de ce que j'ai vu ? Vous êtes plus perspicace que moi. De toutes manières « Uncle » vous expliquera, au besoin...

V


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Сообщение: 1307
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Après-midi
Ces vagues de plomb fondu l'une après l'autre, l'une après l'autre... Comme si l'on vous arrachait tout.
Oui, Mère disait : « C'est pire que de mourir. »
On ne sait pas ce que c'est.
Il y a Toi — ce n'est « vivable » que dans ce « à Toi » ABSOLU.

À TOI À TOI À TOI...

En fait, ce n'est pas « vivable » — on ne sait pas comment ça se vit, on ne sait pas comment c'est possible.
*
Conversation avec Sujata
(Satprem commente avec Sujata les dernières nouvelles d'Auroville : les réactions soulevées par la récente lettre de Luc à Serge, où Luc laisse entendre que, pour Auroville, c'est « trop tard ». Ce qui incite treize Auroviliens à décider de quitter Auroville.)

La belle avance !...

(silence)

Cela me rappelle ce que Mère m'avait dit en... je ne sais plus, en 70 ou 71, en parlant d'Auroville. Elle avait dit : « La sincérité de la réalisation doit être telle que les éléments indésirables sont obligés de s'en aller. » (riant) Alors on varrive à une situation inverse !
C'est triste.
Quelle bouillie...

(silence)

Ce que Luc a écrit à Serge (j'ai lu cela il n'y a pas longtemps), c'est vrai — mais c'est une vérité linéaire et mathématique. C'est comme cela (geste en ligne droite et mince), c'est vu en ligne droite mathématique. C'est vrai, ce qu'il dit. Mais la vie est rarement linéaire et mathématique : elle a des creux et des bosses et des abîmes et... et des grâces. On n'a pas le droit... je comprends bien pourquoi Luc a écrit; il voulait secouer probablement ces Auroviliens, n'est-ce pas. Enfin... chacun voit les choses à sa façon, et il y a une utilité. Donc certainement, l'acte de Luc a eu une utilité. Seulement, comme les apparences sont toujours mensongères, les gens regardent juste la ligne et ils ne comprennent pas quel est le but derrière : ce que cela veut faire surgir à Auroville.
Mais on n'a pas le droit, à mon avis, de dire qu'une chose est « finie », a « échoué »... On n'a pas le droit de dire des choses totalement négatives sans proposer une solution positive. Sa négativité est réelle, n'est-ce pas, il a beaucoup de bonnes raisons de le dire... Et quand on regarde Auroville, c'est un peu attristant.
Ce qu'ils ne veulent pas comprendre (ce que j'ai essayé de leur faire comprendre pendant, combien ? — douze ans), ce qu'ils ne veulent pas comprendre, c'est la nécessité d'un progrès intérieur : ils veulent faire des progrès extérieurs. Et le progrès intérieur, c'est difficile. Et si l'on ne veut pas faire le progrès intérieur, on se détruit. Les apparences peuvent être vivantes, mais on se détruit.
C'est l'histoire de Shantiniketan, n'est-ce pas : après le départ de Tagore, quel effort y a-t-il eu pour que ça vive ? Ils ont vécu de ce que Tagore avait créé, avait posé. Mais quel effort y a-t-il eu pour créer, vivre, progresser?
À l'Ashram, c'est la même chose — c'est pire. Alors les choses se fossilisent, deviennent une institution : elles ont toutes les apparences de la réussite, de la reconnaissance officielle — Shantiniketan est un grand-grand... je ne sais pas quoi, mais c'est une espèce de coque vide, vide et délabrée. L'Ashram a des apparences superbes, mais c'est poussiéreux et mort : la rivière a passé ailleurs, le courant a passé ailleurs. Si l'on ne veut pas faire l'effort... (ça alors, on peut dire que c'est mathématique et vrai) : si l'on ne veut pas faire l'effort, on se condamne.
La seule chose que Mère m'ait montrée... Ils disent que « je ne suis pas au courant » ou que « je ne reçois pas l'information juste » — qu'est-ce que j'ai besoin d'information? ! Ce n'est pas une question d'information ou d'« information fausse » — c'est tout informé !

-La vérité vous est montrée, n'est-ce pas, avec des images.

Les gens peuvent penser ce qu'ils veulent, X,Y,Z pensent ce qu'ils veulent, cela ne me regarde pas; mais pour moi, Mère m'a montré une seule chose, c'est ce bateau1, avec ce moteur formidablement puissant qui était encombré de toutes sortes de choses invraisemblables, qui n'avaient rien à voir avec le bateau. Alors le moteur ne marchait pas, ne tournait pas, n'est-ce pas. C'était un de ces gros blocs-moteurs, et c'était encombré, mais de samanes [mot tamoul], d'un bric-à-brac impossible qui n'avait rien à voir avec le moteur — et personne ne le mettait en route. Ça, Mère me l'a montré. Et puis la marée qui reflue, et la boue au fond. Bon, cela c'est montré. Ça, c'est la situation vraie. Alors ils peuvent raconter tout ce qu'ils veulent, ou pour, ou contre — on me montre exactement ce qui est juste, ce qui correspond à une réalité. Eh bien, la vérité, c'est qu'on ne met PAS le moteur en route. Ça, c'est la vérité. Et c'est la racine de toute l'histoire d'Auroville : s'ils ne mettent pas le moteur en route, ils se condamnent à mort, c'est évident ! Mettre le moteur en route, ça veut dire vraiment : faire le progrès intérieur et la véritable chose. Pas des allées, des plantations, des conseils exécutifs, des résolutions — pas tout ça ! Le moteur, cela veut dire, vraiment, la puissance intérieure — qui est formidable. Qui est FORMIDABLE. Et c'est cela dont ils ne se servent pas. C'est ça, le mal d'Auroville. Alors s'ils ne veulent pas s'en servir, ils vont à la fossilisation... réussie, n'est-ce pas, ils seront comme à l'Ashram, ils réussiront très bien !
Mais personne ne met le moteur en route ! Ça, on me l'a montré — alors je ne le discute pas. C'est un fait. C'est le fait
______
1. Vision du 14-15 septembre 1984 : « Le bateau d'Auroville ».

d'Auroville. Le reste, ce sont des histoires.
C'est cela qu'ils ne veulent pas comprendre : c'est la nécessité du progrès intérieur — du vrai progrès, celui qu'aucun copain ne peut voir, n'est-ce pas : personne ne peut voir ça, il n'y a que Mère et Sri Aurobindo qui peuvent le voir. Pas des choses qu'on « montre ». Et cela, c'est le vrai progrès, difficile, ardu; et puis l'ennemi montre toutes les dents et les griffes dès qu'on veut faire le progrès. Ce n'est pas commode. Ils sont très tranquilles parce que, justement, l'ennemi n'a pas mis de griffes dedans. Il les laisse proliférer : « Allez-y, mes petits, allez-y, faites de jolies choses... » (geste).

-C'est-à-dire qu'il n'y a pas l'effort pour sortir du domaine de l'ennemi ?

Non, il n'y a pas d'effort dans le vrai sens intérieur : qu'on est à la fin d'un monde, que l'homme est en train de disparaître, n'est-ce pas — de disparaître. Il s'agit de savoir si quelque chose de cette humanité va survivre et se transformer ou bien si un être nouveau (par quel moyen, je ne sais pas), si un être nouveau se manifestera. C'est cela, le problème. Sri Aurobindo a dit : « Si l'homme ne veut pas se dépasser, il sera dépassé ; un être nouveau viendra et prendra la tête de l'évolution. » Eh bien, c'est la phrase-clef de ces quatre milliards et demi d'ignorants qui vivent sur la terre — c'est pourtant la clef de leur destin à tous. Et c'est la clef de cette bande de petits Auroviliens qui ne comprennent pas la Grâce qui leur est donnée. Alors qu'est-ce qu'ils veulent?... Est-ce qu'ils cherchent vraiment à dépasser l'homme ? — Ils cherchent à l'améliorer, ils cherchent à mettre des petites peintures, des petits temples, des petits comités, et puis « on a la reconnaissance de celui-ci », « on a Monsieur Rajiv qui est avec nous », « on a Monsieur... », enfin toutes ces idioties — qui sont en train de périr, justement, et de périr partout.
Alors ils vont demander : mais qu'est-ce que cela veut dire, « dépasser l'humanité et faire l'être nouveau »? — Eh bien, il faut MARCHER pour le trouver ! Ce n'est pas donné, ce n'est dans aucun livre ! Il faut marcher, il faut faire des pas. Et dès que tu veux faire un pas, tu vois l'Ennemi qui sort ses griffes et ses dents, et qui est là. Alors là, tout de suite il est là. Tout de suite. Et tout de suite, on est sur le chemin. Tout de suite. On est sur le chemin, automatiquement — c'est la chose la plus merveilleusement automatique, ou abominablement automatique (comme on veut), qui existe. Il faut simplement vouloir comprendre cela, qui est le nœud du problème : cet être nouveau, le faire, le fabriquer — comment? Alors on se dit... (si l'on aime Sri Aurobindo ou si l'on comprend un peu Mère), on se dit : bon, Ils savent; donc il y a un moyen, donc il faut le chercher. Et comment ? et COMMENT? et COMMENT? — Eh bien, ils n'auront pas besoin de poser la question trois fois avec un peu de sincérité, parce que dès la première fois, l'Ennemi sera là pour les griffer à la figure.
C'est cela, mettre le moteur en marche.
Il n'y a pas besoin de livres. Tous les livres possibles ont été donnés — il y a besoin de se mettre en marche, c'est tout. Dès qu'on veut faire le pas — un pas, un tout petit pas —, tout vous saute à la figure. Parce que l'Ennemi, il comprend très bien de quoi il s'agit. Tout vous sautera la figure — alors là, vous pouvez dire : ah ! bon, je suis sur le chemin. Là, ça commence. Ça commence. Parce qu'il y a la Grâce formidable qui est là aussi — qu'ils n'ont pas utilisée. Il y a cette Puissance formidable qui est là, dont ils ne se sont pas servis. Et ça, c'est la vie. C'est la vie automatique. C'est la Vie, tu comprends ? C'est la vie d'Auroville. Tout de suite : ça vit. Autrement, c'est de la poussière. De la poussière dorée et institutionnalisée — comme à l'Ashram. Ils ont été, ces pauvres, ils ont été contaminés les uns après les autres par toutes sortes de «poutchis » [mot tamoul équivalent de vermine]. Et les plus terribles, ce sont les poutchis de l'Ashram. Ça, les microbes qui se sont transportés de là, hein, et qui vont à Auroville, ils sont sérieux ! Et ils ont de jolies apparences — toujours, cela a de très jolies apparences (geste séduisant), et ça a de si belles idées, et c'est si noble — les imbéciles ! Ils ne comprennent rien au chemin Et surtout, ils ne comprennent pas la puissance des forces qu'ils déclenchent en essayant de faire ce petit progrès Ils ne comprennent pas que les individus sont de tout petits masques pour des forces formidables. Alors ils peuvent mettre en branle une Grâce suprême, et ils peuvent mettre en branle la pourriture... oui, celle du monde justement qui veut tout bouffer. Ça a des apparences merveilleuses, n'est-ce pas, tout a l'air de coller si bien — et puis tout se décolle, tout craque.
Le progrès... il faut marcher, il faut marcher il faut se casser la figure. Il faut mettre en branle les forces Alors on comprend. On comprend sur le vif ce que c'est - ce qui se passe. Et cela, c est le cœur d Auroville — enfin, cela aurait dû être le cœur d'Auroville justement, sa puissance Mère disait (Mère savait, n'est-ce pas), elle disait : « C'est la seule chance d'éviter une guerre mondiale. » Alors comment une petite bande d'olibrius comme cela, dans un coin peut-elle éviter une guerre mondiale? Ils ne se sont jamais posé la question? ! Ils n'ont jamais compris ce que cela veut dire? Ils ne comprennent pas qu'ils sont vraiment les petits pantins de forces si formidables — dans les deux sens. Ils ne veulent rien faire... Extérieurement, ils font des tas de trucs ils font des tas de discours aussi. Enfin, c'est... Ils ne mettent pas en branle les forces. Ils ne donnent pas à la Grâce Divine l'occasion de se manifester. Ils font comme à l'Ashram - ils ont été corrompus. Invisiblement corrompus par ces sens de l'Ashram. Ils n'ont pas compris le boulot que Sri Aurobindo et Mère ont fait au milieu de ces cancrelats... qui ont tout bouffé : ils ont fait un festin de Mère et de Sri Aurobindo- ils Les ont boulottes — tout ! Alors, maintenant on va à Auroville parce que là, on a plus d'aise, on a plus de « liberté » on peut...

-C'est pourquoi Mère disait qu 'Auroville n'était pas assez loin de l'Ashram.

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ссылка на сообщение  Отправлено: 14.06.10 17:28. Заголовок: Разговор с Суджатой ..


11 августа 1985 года
...
После полудня
Эти волны расплавленного свинца, одна за другой, по очереди... Как если бы у вас было вырвано все.
Да, Мать говорила: « Это хуже, чем умирать. »
Не знаем, что это такое.
Ты - это "выносимо" только при «Тебе» АБСОЛЮТНО.

ТЕБЕ ТЕБЕ ТЕБЕ...

Действительно, это не "невыносимо" - не знаем, как это живо, не знаем, как это возможно.

Разговор с Суджатой
(Сатпрем комментирует с Суджатой последние новости из Ауровиля: реакции, поднятые недавним письмом Люка Сержу, где Люк заставляет понять, что Ауровиль - это "слишком поздно ". То, что побуждает тринадцать ауровильцев решить оставить Ауровиль).

Красивый аванс [avance]!...

(молчание)

Это мне напоминает то, о чем Мать мне сказала, я не помню больше, в 70 или 71 году, говоря об Ауровиле. Она сказала: «Искренность осуществления должна быть такой, что нежелательные элементы будут вынуждены уйти. » Тогда (смеясь) всё находилось [varrive(?)] в противоположной ситуации!
Это печально.
Какая каша...

(молчание)

То, что Люк написал Сержу (я прочитал это недавно), это правда - но это - линейная и математическая правда. Это -(жест по прямой линии и тонкий), это считается по прямой линии математическим. Это правда, то, о чем он говорит. Но жизнь редко линейная и математическая: у нее есть впадины и горбы, и пропасти и... и милости. У нас нет права... я очень понимаю, почему Люк это написал; он хотел, вероятно, потрясти ауровильцев, не так ли. Наконец... каждый видит вещи по-своему, и их полезность. Разумеется, у поступка Люка была полезность. Только, так как внешность всегда ложная, люди смотрят на точную линию и они не понимают, какой является цель на заднем плане: что же это хочет заставить проявиться в Ауровиле.
Но не имеем права, по моему мнению, сказать, что вещь "закончена", "потерпела неудачу "... Не имеем права говорить об абсолютно отрицательных вещах, не предлагая положительного решения. Его негативность реальна, не так ли, об этом говорить есть много хороших причин... И когда смотрим на Ауровиль, это немного грустно.
То, чего они не хотят понять (то, что я пытался им разъяснять всё время, сколько? - двенадцать лет), то, чего они не хотят понять, так это - необходимость внутреннего достижения: они хотят внешних достижений. А внутреннее достижение - это трудно. И если мы не хотим сделать внутреннее достижение, мы разрушаемся. Внешность может быть живой, но мы разрушаемся.
Это - история Шантиникетана, не так ли: после ухода Тагора было ли какое-нибудь усилие, чтобы всё продолжалось? Они живут тем, что создал, заложил Тагор. Но было ли какое-то усилие, чтобы создавать, жить, прогрессировать?
В Ашраме то же самое - и ещё худшее. В этом случае вещи окаменевшие становятся учреждением: у них есть вся внешность успеха, официального признания - Шантиникетан большой-большой, я не знаю, что, но это - вид пустой, пустой и пришедшей в упадок скорлупы. У Ашрама есть великолепная внешность, но это пыльное и мёртвое: река прошла в другом месте, течение прошло в другом месте. Если не хотим приложить усилие (в таком случае, можно сказать, это математически точно): если не хотим приложить усилие, обрекаем себя.


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Oui, de l'Ashram. Ils ont été CORROMPUS par les gens de l'Ashram. Et ils ne se rendent même pas compte !
Ils ne se rendent même pas compte.
Mais enfin, c'est inutile de dire : c'est ceci, c'est cela — de faire des accusations extérieures. Le fait est là : le fait est qu'ils ne se servent pas de la Puissance qui est là. Et pour cela, il n'y a pas trente-six méthodes, hein.
Alors... à quoi sert d'être négatif et de dire : « Auroville est perdu »? — Qu'est-ce qui est perdu? Il faudrait faire une distinction, d'abord, entre Auroville et les gens qui sont dedans — d'abord. Auroville, c'est quelque chose à venir. Mais les gens qui sont dedans, c'est quelque chose de présent. Alors on peut discuter tout ce que l'on veut sur les modalités d'Auroville — on s'en fout, n'est-ce pas : c'est l'affaire de l'avenir. Ce qu'il faudrait discuter, ce sont les modalités internes, et la sincérité des gens qui sont là — leur capacité de mettre le moteur en route. De le mettre en route vas pour faire des « réformes » d'Auroville, mais pour faire des réformes de leur propre nature.
Alors, bon, quitter Auroville, qu'est-ce que cela veut dire? Pour moi, l'" Institution Auroville », ou le grand Auroville avec un grand « A », pour moi c'est une affaire secondaire. L'affaire essentielle, ce sont les individus. Parce que c'est de ces individus que dépend l'autre : l'Auroville, « A » majuscule. Et l'Auroville « A » majuscule tel que Mère l'a vu, formé, conçu, c'est là-bas (geste loin devant), il faut y aller. Et le problème, ce sont les individus qui sont là. Alors il faut distinguer entre la collectivité d'Auroville, et les individus d'Auroville. C'est pour cela que dire aux individus : il n'y a rien à foutre... autant dire qu'il n'y a rien à foutre avec l'homme ! Parce que nulle part il n'y a à foutre avec les humains. Justement, ils ne veulent pas faire de progrès. Ils veulent s'en remettre à la Médecine, à la Science, aux Lois, aux Constitutions, à la Police, au Clergé, aux Ashrams, aux... ils veulent s'en remettre à tout, sauf à eux-mêmes — sauf à leur propre moteur. Alors la question « Auroville est perdu » et tout cela, pour moi, cela ne veut rien dire. Ou bien « est-ce qu'Auroville réussira ?» — je ne suis pas prophète : ce qui sera, je n'en sais rien. Ce que je regarde, ce sont les individus. Et la vérité du problème, c'est cela, c'est ce moteur, c'est cette Puissance qu'on met en route — ou qu'on ne met pas en route. Bon.
Mais il y a une logique simple, c'est ceci : à quoi sert de ficher le camp alors que des forces conjuguées... peuvent... peuvent s'aider, peuvent, justement, se multiplier — la capacité individuelle peut être multipliée, n'est-ce pas. Alors le fait qu'on est plusieurs à vouloir quelque chose... Si les meilleurs éléments d'Auroville se retrouvent isolés à... je ne sais pas, à Paris, dans un coin d'Himalaya, bon, ils pourront peut-être faire leur progrès individuel, c'est possible... Mais tout de même, à Auroville, il y a une chance, c'est quelque chose qui a été intérieurement (je ne dis pas extérieurement), qui a été intérieurement formé par Mère. Alors il vaudrait mieux que les quelques-uns qui sont sincères conjuguent leurs forces; mais « conjuguer », cela ne veut pas dire former des comités, n'est-ce pas ! Cela veut dire que, silencieusement, sans même le savoir, chacun de ceux qui sont sincères, automatiquement et invisiblement va aider les autres : les forces se multiplient, n'est-ce pas, se conjuguent. Tandis que cela ne sert à rien de partir. Cela ne sert à rien d'être négatif.
Il y a un certain nombre d'éléments qui sont là, et qui sont sincères — eh bien, qu'ils poussent davantage leur sincérité. Ils vont se retrouver sur le pavé de l'Occident, ou sur les routes de l'Himalaya ou que sais-je, et... pff ! quoi? À quoi ça les avance ? Il faut le construire, Auroville, il faut le construire du dedans. Sri Aurobindo n'a pas arrêté de le dire : le Monde Nouveau, il se construit de l'intérieur. Alors qu'est-ce que cela veut dire ? Ils ne se posent pas les vraies questions ! Moi, je me suis usé les pieds à me poser des questions ! Je les ai posées, tu sais, en boulonnant.
Ce n'est pas la question de changer d'endroit, ni même la question que chacun change le travail qu'il fait (que ce soit, je ne sais pas, planter des cacahuètes ou... je ne sais pas ce que font les uns et les autres), ce n'est pas la question de changer leur travail, c'est réellement une question intérieure. Et individuelle. Leur action extérieure peut être ce qu'elle veut — elle sera nécessairement imparfaite parce que tous les hommes sont imparfaits, et nécessairement ils se heurteront à d'autres ego parce que le monde est plein d'ego. C'est comme cela. Mais tout change à partir du moment où réellement on... on décide : mais voyons, Sri Aurobindo a dit cela : « Si l'homme ne veut pas se dépasser, il sera dépassé ; un autre être viendra et prendra la tête de l'évolution. » Ils ne comprennent pas la... le Sésame. Ils ne comprennent pas ! Ils ne comprennent pas qu'il y a des clefs formidables — ils ne s'en servent pas. On est au moment où toutes les clefs sont là (geste sous la main), c'est une Grâce sur la terre. Et ils ne s'en servent pas — quoi, qu'est-ce qu'ils font? Qu'est-ce qu'ils en font, de cette Grâce formidable, qu'est-ce qu'ils en font? Ils veulent « arranger » Auroville... c'est ridicule — on n'arrange pas Auroville, on n'arrange pas... ça n'a aucun sens, d'arranger Auroville. Ce qui a un sens, ce sont les individus qui FONT DEVENIR Auroville. Auroville n'est pas. Il est dans... (geste au-dessus). C'est une possibilité. C'est comme l'âme : chaque individu, chacun de ces quatre milliards et demi d'ignorants naît avec une âme — mais qui s'en sert, de l'âme? ? Elle est là, comme ça (geste au-dessus, un peu loin), et il y en a combien sur un million qui pensent, qui savent qu'ils ont une âme et que cette âme a un pouvoir? Combien? — Eh bien, à Auroville, c'est la même chose : il y a l'âme d'Auroville qui est là... quelque part (geste).
Mais si l'on ne met pas le moteur intérieur, il n'y a rien : ça reste là-haut (geste), c'est tout. Ou alors il y a une caricature, comme à l'Ashram, comme à Shantiniketan, comme partout, toutes les institutions. En Europe... en France, ils sont partis avec des mots magiques qui étaient vraiment des mots très merveilleux il y a quelques siècles : Liberté, Égalité, Fraternité — c'est beau, tu sais, c'est beau, il y a de quoi faire brûler des cœurs. Ce sont quand même des Français qui ont crié ça. (Satprem "contemple" les trois mots) Liberté... Égalité... Fra-ter-ni-té... Ah ! la République a bien réussi en France, hein? Elle est belle ! Alors, qu'est-ce qui reste de toutes ces choses ? S'il n'y a pas la puissance intérieure, il reste des masques grotesques.
(silence)
Ce n'est pas la question d'Auroville, c'est la question des individus qui sont là, et de leur capacité de faire le progrès réel. Alors on pourra reparler d'Auroville.
Le progrès, ça veut dire quoi? Que tout se casse : c'est ça, le progrès. C'est très difficile, le progrès. Si tout va bien, c'est qu'on n'y est pas du tout !
(silence)
Il faudrait conjuguer les forces. Il n'y a pas beaucoup de temps. On m'avait montré vingt centimètres d'eau sous la quille — c'est peut-être la quille du monde. Il n'y a pas beaucoup de temps. Et vraiment il y a une puissance si formidable qui est là — qui est là, comme ça (geste sous la main). Qui en veut? — Seulement ça brûle, hein ! ça brûle. Oh ! ce n'est pas difficile de se mettre sur le chemin : on s'en aperçoit tout de suite ! On s'en aperçoit tout de suite, on vous le fait percevoir tout de suite.
Donc les quelques-uns qui comprennent un peu, il faudrait qu'ils comprennent encore plus profondément. Ça, ce serait plus efficace que de s'en aller à Paris, à Berlin, au Kamchatka ou je ne sais où; ça, ce serait le vrai chemin. Et il n'y a pas besoin de former des « équipes spéciales » : c'est un boulot individuel, n'est-ce pas; et c'est ça, le vrai pouvoir d'Auroville — qui n'est pas. Qui est là, qui attend. Alors la « perte d'Auroville », vraiment, cela n'a aucun sens pour moi. Ou son succès, aussi, n'a aucun sens pour moi : ce sont des choses de l'avenir — je ne suis pas prophète. Mais son présent, ce sont des individus. Et cela, c'est l'affaire de chacun — ils comprennent, ou ils ne comprennent pas.
Mais en réalité, ce sont eux qui tiennent la clef du moteur d'Auroville. C'est tout.
Il n'y a pas autre chose à dire : c'est l'essence.

-Vous avez dit tout à l'heure que ce pouvoir formidable qui est là, comme ça, « brûle »... Qu'est-ce que ça veut dire exactement : si c'est non utilisé, ou... ?

Si c'est non utilisé, il ne brûle nullement ! Il vous laisse à toutes les forces qui sont là — il vous laisse être boulotte par tout le reste, c'est tout. C'est une grâce, cette puissance — une grâce difficile — mais si l'on ne s'en sert pas, si l'on ne veut pas l'appeler, elle vous laisse à la bouillie générale du monde, jusqu'au jour où : plouc ! c'est fini, et puis voilà... on recommence. Mais si l'on appelle la Grâce, si l'on se met en route, alors là, c'est du feu... ouf ! C'est du feu, et c'est une bataille. Là, on comprend tout — on le comprend automatiquement. Tu sais, il n'y a pas de discours à faire, il n'y a pas de livres à écrire : on le comprend sur le vif. On comprend la réalité de l'Enjeu, les forces qui sont là. L'abomination qui est là. Et la Puissance merveilleuse qui est là (geste côte à côte). Mais l'abomination, elle sait vous montrer comme elle est méchante...
Le chemin est automatique. Automatiquement on met les forces en branle. Il n'y a rien de plus « enfantin », si je puis dire. Sri Aurobindo disait : « Le Supramental s'expliquera de lui-même. » Eh bien je t'assure qu'il s'explique très bien de lui-même ! Il n'y a pas de discours à faire. Seulement, si l'on ne fait rien... eh bien, vous ne faites rien : vous avez un joli nom, tu vois, et puis votre joli nom ira en poussière, et puis voilà. « Liberté-Égalité-Fraternité » — c'est une farce, n'est-ce pas.
Alors j'espère qu'Auroville ne sera pas une farce, c'est tout.
Mais Auroville n'est pas. Auroville, il est ce que les composants le feront devenir. La situation interne d'Auroville, je la connais bien; ce qui se passe à l'extérieur, c'est la bouillie habituelle, avec des plus et des moins, mais enfin cela ne m'interesse pas - ça ne me déçoit pas ni ne -m'enthousiasme. Mais les individus, les éléments du Travail, qu'est-ce qu ils foutent ?
Depuis douze ans que Mère est partie, eh bien toi et moi on a peine, et on a marché, et on ne savait pas où mettre ses pieds... Eh bien, c'est ça, le progrès : on ne sait pas où on va, et c'est peinant.
Qu'est-ce qu'il y a à dire d'autre?...
Tu as quelque chose à dire?

-Ils ne font même pas l'effort...

Mais oui ! je n'arrête pas de le dire, n'est-ce pas. Depuis le début, depuis dix ans ou douze que j'essaie de le leur dire : attrapez cette Puissance, attrapez Ça, attrapez la vraie chose. Mais c'est la seule chose qu'ils n'attrapent pas.
Ils ne comprennent pas que, réellement, on va dans le noir — on va dans le noir, et c'est blessant. Je ne sais pas... j'ai tellement usé-usé-usé des peines et des chemins comme ça, sans rien comprendre, sans rien savoir. Et pourtant, tu vois, c'était de marcher qui importait. C'était de se casser la figure qui importait. Il n'y a pas de livre pour ça, il n'y a pas de recette pour ça. Il faut mettre la Puissance en route, c'est tout. Et alors tout le reste découle. Tandis qu'ils font l'inverse : ils veulent « bâtir » Auroville sans mettre en route la puissance intérieure, alors c'est une farce, c'est un mensonge. Et ça, c'est beaucoup la pourriture de l'Ashram — beaucoup. C'est l'Ashram qui les a contaminés. Enfin...
Ils veulent faire une petite humanité « proprette ». C'est cela, leur idéal le plus sublime. Proprette et puis décente, avec un bon nom, et puis on a de l'idéal, on fait une jolie ville, c'est « l'unité humaine » — une belle petite humanité toute proprette, là. Eh bien, ce n'est pas ça. Une « humanité proprette », ce n'est pas possible, parce que l'humanité est faite pour être dépassée. Elle est finie, l'humanité, elle est en train de crever. Alors c'est là, le prochain pas. Mais le prochain pas, personne ne le connaît: il faut le faire.
Et alors on met en branle les forces. C'est tellement fantastiquement automatique. On met en branle les forces — tout de suite ! Tout de suite ! Dès que vous voulez faire un bout de... un centimètre sur le vrai chemin, alors là vous êtes attaqués : tout de suite l'Ennemi montre ses vraies griffes, ce qu'il est. Et tout de suite, il y a la Grâce qui est là (geste côte à côte). À ce moment-là, on est en route. Alors on commence à voir tout le Jeu; on commence à comprendre le Jeu du monde.
C'est la seule chose que j'avais à dire : ça ne sert à rien de changer de pays. Il faut changer de manière d'être. Et l'opération est aussi difficile que pour un vieux poisson de sortir des eaux et d'inventer des poumons. C'est aussi difficile. Il ne s'agit pas de changer d'idée, hein, il faut changer de manière d'être.
(silence)
Il y a comme... quelque chose de Mère qui dit : « Tout de même, encore du gâchis? » Mère n'aime pas le gâchis... alors pourquoi gâcher des forces, encore ? On peut encore essayer de le leur dire...
Voilà, il n'y a rien à dire. Moi, ça me fatigue, de parler, je ne suis plus dans ce monde-là.

V

12 août 1985
C'est un abominable supplice.
Tous les nerfs comme arrachés.
On ne sait pas si tout ne va pas se déchirer.
On va, ou bien vers la fin ou bien vers autre chose.
Mais je ne voudrais pas la fin dégoûtante.
À Toi, Seigneur.
*
Par « fin dégoûtante », je veux dire la désintégration cérébrale.
*
Il y a la foi, mais arrive un point où l'on n'est plus que de la chair torturée. On n'a même plus la force de répéter « à Toi ».
*
Pour la beauté des choses, je voudrais que Tu aies raison.
*
Soir
Dans deux jours, il y aura trois ans et trois mois que je suis dans l'opération.

V

13 août 1985
Je ne peux plus faire...
Le corps physique ne peut plus faire.
*
Soir
Je suis comme un marin qui n'a plus de bateau. Naviguer sur quoi ?
Il faut un instrument.
Je n'ai plus d'instrument.
*
C'est comme un transmetteur qui ne peut plus recevoir de courant. À quoi sert-il ? que peut-il faire ?
Que faire ?
*
Le Seigneur doit bien avoir une solution qui n'est pas la mort?
(Ce n'est pas à « ma » mort que je pense, mais à cet Espoir.) Il faut qu'il y ait un espoir pour les hommes...
*
P.S. Un avion japonais s'écrase : 524 morts.

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